Dans le cours de cette lamentable journée où il a paradé à la tête des armées, François Hollande, lors de sa conférence de presse au ministère de la guerre, a tenu à faire connaître l’ampleur de son impuissance et de sa capitulation.
Contre les salariés de PSA, alors que la bataille qu’ils ont engagée est à peine commencée, il accepte la fermeture du site d’Aulnay et les licenciements que cela entraîne.
Certes il fait semblant de refuser le plan de PSA mais c’est pour mieux l’accepter. Les expertises demandées, les engagements de plan pour l’automobile, tout cela n’est qu’écran de fumée et retouches à la marge.
Evidemment s’opposer à la politique de la famille Peugeot et du patronat passe par la remise en cause de leur pouvoir. Ils ont encaissé aides et subventions et aujourd’hui ils licencient ? Ils sont disqualifiés et c’est l’expropriation et la nationalisation de cette société qu’il faudrait mettre en œuvre.
Les salariés de PSA se battent pour le maintien du site et le refus des licenciements. Ils devront le faire contre leur direction mais aussi contre le gouvernement qui les a déjà enterrés, avec comme seules armes leur détermination, la mobilisation, la solidarité. Ils peuvent compter sur l’engagement du NPA.
Montreuil le 14 juillet 2012