Publié le Mardi 5 mai 2009 à 17h35.

Communiqué du NPA. Une suite pas à la hauteur !

Après le succès des grèves et manifestations des 29 janvier et 19 mars, les manifestations du 1er mai ont été nombreuses et réussies. Mais, elles ont aussi montré qu'il était temps de passer à la vitesse supérieure.

Après trois journées de mobilisation, il est donc vain comme le fait l'intersyndicale « d'appeler solennellement le gouvernement et le patronat à prendre en compte l'ampleur de ces rassemblements ». S'ils ne veulent pas entendre, c'est qu'il faut leur dire plus fort.

Dans ces conditions, la réunion des directions syndicales du 5 mai était attendue. Or, celles-ci appellent à faire du « 26 mai 2009 une journée de mobilisations décentralisées dans des modalités diverses en fonction des réalités locales », ainsi qu'à une journée de manifestations le samdi 13 juin, c'est-à-dire sans appeler clairement au minimum à la grève.

Ce n'est pas vraiment à la hauteur de la riposte à organiser. Le monde du travail a largement fait la démonstration qu'il n'était pas résigné.

Reste à amplifier cette mobilisation en lui proposant des objectifs précis, comme l'interdiction des licenciements, l'augmentation générale des salaires, des retraites et des minimas sociaux de 300 euros net en prenant sur les profits.

Face aux plans de licenciements qui se succèdent à un rythme jamais vu, coordonner l'ensemble des salariés qui se battent isolément est une tâche urgente.

Une marche nationale sur Paris des salariés touché par ces plans anti-sociaux rencontrerait à nos yeux un écho important parmi la population.

Face à l'arrogance des Sarkozy et Parisot, le temps n'est pas à la dispersion ni à faire baisser la pression dans des journées d'actions éloignées les une des autres. C'est une grève générale qu'il faut préparer.

Le 5 mai 2009.