Le 1er Mai à Bordeaux : super accueil pour Philippe.
Grosse manifestation à Bordeaux, sous un soleil bienvenu, avec plus 15 000 personnes, la plus importante manifestation du 1er Mai depuis 2002. Gros cortège syndical, à forte présence CGT, marqué aussi par un cortège de Solidaires important et dynamique et par ceux du Front de Gauche, NPA, LO et… PS. Beaucoup voulaient occuper le terrain de la contestation à Sarkozy et Le Pen et à tous ceux qui veulent nous faire payer la crise. Nombre de discussions entre militantEs syndicalistes et politiques portaient sur la future austérité de gauche et les combats qu’il faudra mener ensemble... débat bien sûr avec les militantEs du Front de gauche mais aussi dans le cortège du PS.
Le NPA a reçu un accueil chaleureux et tout particulièrement notre candidat Philippe, d’abord au point fixe NPA puis au sein du cortège CGT-Ford où ses camarades de lutte lui ont fait un super accueil aux cris de « on lâche rien » suivi de « c’est pas à l’Élysée, c’est pas à Matignon, c’est pas dans les salons qu’on obtiendra satisfaction, il faut lutter, s’organiser… » Beaucoup de salariés, électeurs ou non, touchés par notre candidature, l’ont remercié de leur avoir donné la parole dans cette campagne et de s’être fait avec autant d’authenticité le porte-parole du monde du travail. Un travail… que Philippe a retrouvé dès le lendemain à l’usine.
150 personnes environ dans le cortège NPA, avec des fluctuations en fonction des moments, sous les banderoles « aux capitalistes de payer leur crise » et « Français, immigrés, une seule classe ouvrière » et pas mal de camarades dans les cortèges syndicaux (dont les Ford). Près de 5 000 tracts NPA diffusés. Beaucoup de jeunes aussi ont cherché Philippe dans le cortège… et jusqu’au local du NPA après la manif où nous avons partagé un apéro fraternel. À Rouen, avec le soleil.
La météo avait enfin abandonné le capital et envoyé le soleil pour la manifestation du 1er Mai à Rouen ! Nous étions près de 5 000 à défiler, à la bonne surprise de tout le monde (les organisations syndicales ont modifié le parcours vue l’affluence).
Les cortèges syndicaux (CFDT, FSU, Solidaires, CGT) étaient assez peu fournis, notamment celui de la CGT par rapport à d’habitude, mais visiblement beaucoup de militants CGT avaient fait plutôt le choix de défiler dans le cortège du Front de Gauche, qui était le plus gros. Le PS était en fin de manif, à quelques dizaines, avec les élus du coin surtout. Il y avait surtout beaucoup de gens en « individuel », ceux qui sortent lors des 1er Mai inhabituels (type 2002 ou 2003)... pas mal quand même avaient l’autocollant « Hollande, le changement c’est maintenant ».
Les salariéEs des entreprises touchées par les licenciements ou menacées de fermeture ont ouvert le cortège : Petroplus, Legrand Normandie et Paris-Normandie, dont des milliers d’exemplaires ont été jetés sur le sol par les salariéEs du groupe Hersant en signe de colère.
Une grande banderole de Ras-L’Front (dont la reconstitution depuis près d’un an est le résultat du travail militant de camarades du NPA) a été déployée à différents endroits sur le parcours de la manif. Les camarades du DAL, avec les familles qui ont réquisitionné deux logements à Rouen, ont crié haut et fort : « un toit c’est un droit, application du droit de réquisition » !
Le cortège du NPA, dynamique derrière sa grande banderole « aux capitalistes de payer leurs crises » a rassemblé près de 100 personnes, la plupart de des 1 000 tracts sont partis. Les slogans anti-Sarkozy, anti-FN, contre l’austérité de droite comme de gauche, internationalistes et antiracistes ont été bien repris...
On a chanté l’Internationale avec LO à la fin. Ensuite, nous nous sommes retrouvés à 80 sur une place de Rouen, en plein air mais près de notre local, pour le « barbecue du 1er Mai » organisé par le NPA avec la moitié non-NPA, des gens nouveaux, des camarades du DAL et de Ras l’Front également présents.