Emmanuel Macron a nommé son gouvernement qui confirme l’envoi d’une nouvelle offensive de la classe dirigeante contre les jeunes et les salariéEs. Le capital dispose de son relais direct au sommet de l’État pour s’en prendre à ce qui reste du Code du travail et des conquêtes sociales des générations précédentes...
Tous les membres de ce gouvernement sont des serviteurs zélés des grandes entreprises : Édouard Philippe, issu des Républicains ; Jean-Michel Blanquer, ancien directeur général de l’enseignement scolaire sous Sarkozy et directeur de l’ESSEC, une école formant les futurs patrons ; Muriel Pénicaud, ministre du Travail... ancienne DRH de chez Danone, Dassault, passée par Orange et la SNCF… Le Premier ministre a martelé son vœu de faire passer dès cet été les ordonnances visant à mettre en place une loi Travail XXL.
À des années-lumière des préoccupations de la grande majorité de la population, les politiciens de tous bords nous offrent le spectacle de la « lutte des places ». Les Républicains se pouillent avec En Marche ! Les anciens PS passent avec armes et bagages dans le camp de Macron. Et pendant ce temps, Mélenchon et le PCF se disputent les suffrages et les circonscriptions.
Votez comme vous luttez !
À l’opposé, nos candidatEs défendent une politique de lutte des classes : pour défendre nos intérêts, notre camp social ne pourra compter que sur ses propres forces en unifiant nos luttes. Des grèves et des luttes sociales ont lieu, comme le montre l’occupation de l’usine GM&S que les ouvriers menacent de faire sauter pour préserver leurs emplois. Et de nombreuses autres luttes, moins médiatisées, mais qui démontrent que la colère sociale existe bel et bien.
ChômeurEs, jeunes, salariéEs du privé ou du public, c’est en nous unissant que nous pourrons arracher aux riches et aux puissants ce qu’ils nous volent depuis trop longtemps. Nous devons remettre en cause le pouvoir de décision d’une infime minorité de capitalistes sur l’économie et toute la société.
Nous savons bien que les élections ne changeront pas la vie de la majorité d’entre nous, car tout dépendra de nos mobilisations pour dégager ceux qui possèdent tout. Mais c’est le message que nous cherchons à faire passer en présentant des candidats dans une quarantaine de circonscriptions. Et dans les circonscriptions où le NPA ne sera pas présent, nous appelons à voter pour les candidats de Lutte ouvrière, les seuls à porter avec le NPA une perspective anticapitaliste et révolutionnaire.
Votez pour les candidats du NPA, c’est voter pour nos luttes et pour notre camp social.
Denise Sarraute