Haute-Normandie
Notre liste régionale est à l’image de ce qu’est le NPA. Elle est composée de salariés du privé, de l’automobile, la chimie, l’énergie, la métallurgie, le commerce… Mais aussi du public dans la santé, les PTT, la SNCF, l’éducation nationale, de travailleurs précaires ou privés d’emploi, d’étudiants et de retraités dont certains sont également victimes de la précarité. Tou(te)s ces candidat(e)s sont des militant(e)s impliqué(e)s dans différents syndicats et associations et interviennent dans les mobilisations et luttes salariales, écologiques, féministes, antiracistes. Christine Poupin mène la liste Haute-Normandie et dans le département de Seine-Maritime. Militante engagée depuis le lycée, technicienne dans l’industrie chimique et conseillère municipale à Sotteville-lès-Rouen, elle était déjà notre tête de liste aux Européennes. Elle est suivie de Régis Louail, salarié de Renault Cléon, et de Mathilde Bernard, privée d’emploi, ce qui démontre notre priorité donnée au droit à l’emploi. Pour l’Eure, c’est Thierry Martin, militant paysan infatigable, qui tirera la liste. Indépendant au premier tour, le PCF a réaffirmé sa volonté de gérer la région avec le PS. Cela rendait tout accord impossible. Le Front de gauche s’est rompu entre le PCF qui décidait de tout et le PG et les Alternatifs, pas sur une question de contenu, mais sur une question de place sur la liste. La lutte pour les postes remplace la politique ! Le NPA, qui a participé aux réunions unitaires, affirme souhaiter l’unité, mais sur une base politique et de programme, absolument pas dans une stratégie électoraliste où les sujets de discussion sont orientés sur les postes et pas les revendications. Contre Sarkozy, bien sûr, notre liste ne fait aucune confiance à la gauche qui dirige la Région. PS mais aussi PCF et Verts, main dans la main, subventionnent les grandes entreprises comme Renault ou Total, licencieurs et pollueurs. Notre campagne est dans la continuité de nos luttes pour l’interdiction des licenciements et le remboursement des subventions publiques par les patrons licencieurs, pour le droit à l’emploi. Pour la gratuité des transports publics, dans un souci écologique et social. Pour un revenu minimum décent de 1 500 euros net. Assez de survivre, nous voulons vivre ! L’argent public doit aller aux services publics. Il faut tout changer et ne rien lâcher. Nos vies valent plus que leurs profits, ce n’est pas à nous de payer la crise du capitalisme.
Île-de-France
Aux élections régionales de mars 2010, Olivier Besancenot sera la tête de liste du NPA en Île-de-France. Dans un contexte politique pourri par le débat sur « l’identité nationale » qui génère racisme, xénophobie, islamophobie, alors que les cadeaux au patronat continuent de plus belle, le porte-parole du NPA fera campagne contre Sarkozy, contre la droite et le Front national, pour faire vivre jusque dans les urnes une gauche anticapitaliste, indépendante, avec la volonté d’avoir des élus qui soient, au sein du conseil régional, autant de « délégués du personnel » de la population. Une gauche anticapitaliste est plus nécessaire que jamais à l’heure où, pour le PS, Martine Aubry envisage froidement de jeter à la poubelle la retraite à 60 ans pour passer à 61 ou 62 ans. La reconquête politique ne se fera pas sur la base d’une défaite sociale. C’est pourquoi, campagne nationale et enjeux régionaux vont s’entremêler. Aux thèmes de campagne nationaux sur les salaires, contre les licenciements, s’ajoutera une campagne pour la gratuité des transports collectifs pour tous en Île-de-France : autrement dit, une politique d’éco-gratuité pour répondre à l’urgence sociale et écologique. Le coût d’une telle mesure est estimé entre 1 et 1,5 milliards d’euros : rien d’impossible quand on sait que le « Grand Paris » – destiné à aider le patronat des pôles de compétitivité – coûterait de… 20 à 30 milliards d’euros ! Olivier Besancenot et la liste NPA d’Île-de-France feront également campagne pour que l’argent public soit utilisé à des fins publiques et que le conseil régional arrête de financer les entreprises et les organismes privés de formation professionnelle. Nouvelle répartition des richesses, défense des services publics, droit au logement pour tous : voilà les enjeux.
Midi Pyrénées
Dans les huit départements de la région Midi-Pyrénées, le NPA s’est mis en ordre de bataille pour entreprendre de manière efficace la campagne électorale de mars 2010. Après plusieurs réunions de la coordination régionale, le travail a bien progressé. Les listes sont quasiment bouclées et les équipes (communication, matériel) sont constituées. Nous voulons présenter des hommes et des femmes à l’image de ce qu’est le NPA aujourd’hui et de ceux et celles à qui nous nous adressons : des salariés du privé comme du public, des précaires ou des privés d’emploi, des syndicalistes, acteurs et actrices dans les luttes sociales. Un camarade ouvrier de Molex a décidé de se lancer dans la bagarre et sera candidat en Haute-Garonne. Ce sera l’occasion de populariser notre exigence d’interdiction des licenciements et d’obligation aux patrons qui licencient de rembourser les subventions qu’ils ont touchées de la région. Myriam Martin, porte-parole de la fédération de Haute-Garonne et tête de liste pour le sud-ouest aux européennes, mènera la liste régionale. Pour le moment, les têtes de liste départementales sont occupées par trois femmes et cinq hommes. Chaque département a prévu des initiatives, dont au moins sept réunions publiques et un meeting régional à Toulouse courant mars. Les tâches et les objectifs que nous nous sommes fixés nous ont tous rassemblés. Nous mènerons une campagne efficace en occupant le terrain, en déployant l’activité du NPA à travers les dizaines de comités, en y associant tous ceux et celles qui partagent nos idées et la conviction qu’il faut défendre une politique anticapitaliste répondant à l’urgence sociale. Mercredi 27 janvier, une conférence de presse présentera, à Toulouse, l’ensemble des candidats de la région Midi-Pyrénées.