Les élections sont un sport de riches, c’est un fait avéré… et vérifié ! Mais aider au quotidien à changer le rapport de forces en faveur de notre camp social, se donner les moyens de défendre nos idées auprès de touTEs, coûte tout autant…
C'est bien connu, se présenter aux suffrages du pays, quoique l’on pense d’un point de vue stratégique des élections, ça coûte. Et cher en plus ! C’est qu’il faut payer l’impression des bulletins de vote, des professions de foi, des affiches pour les panneaux officiels… auxquels il faut bien ajouter du matériel de campagne : tracts, 4 pages, affiches, autocollants… De plus, la France n’est pas avare en scrutins électoraux, et les prochaines élections européennes, dont le ticket d’entrée est chiffré à un million d’euros rien que pour l’impression du matériel officiel, en sont la spectaculaire démonstration.
Chaque euro donné compte !
Comme nous ne sommes pas électoralistes, même si nous pensons important d’y être présent le plus souvent, notre activité ne se limite pas aux seules urnes. Au quotidien, faire entendre la voix des anticapitalistes, cela signifie des choses très concrètes, et des espèces sonnantes et trébuchantes... Faire un site internet, un journal hebdomadaire et une revue mensuelle, diffuser gratuitement des tracts, des affiches, des autocollants, et des brochures thématiques... Et pour que tout cela ne reste pas en région parisienne, il faut aussi en assurer l’envoi dans les régions (par transporteurs ou par La Poste).
La quasi-totalité des tâches sont prises en charge bénévolement, avec du « travail militant », mais nous rémunérons quand même quelques permanents indispensables au niveau central – on peut les compter sur les doigts d’une seule main. Poste très coûteux, les déplacements des militantEs pour les réunions internes (direction, commissions nationales, congrès, etc.), comme ceux de nos porte-parole pour des réunions publiques ou des manifestations, doivent être remboursés. Et tout le monde voyage bien en classe économique et sans frais de bouche !
De plus, dans la région parisienne et dans quelques grandes villes, des locaux sont loués, assurés et entretenus. Avec, pour « faire tourner la boutique », des fournitures, du petit matériel et des outils informatiques...
Enfin, le NPA doit assurer son apparition publique. Ainsi, des salles et du matériel de sonorisation sont le plus souvent loués pour nos meetings, fêtes et réunions publiques diverses. L’université d’été, rendez-vous annuel du NPA, est un cadre politique et convivial fort apprécié... mais qui coûte cher sans rapporter le moindre sous pour rentrer dans nos frais. Même notre présence à la fête de l’Humanité nécessite un budget conséquent que la vente de saucisses, frites ou boissons diverses sur notre stand, ne peut équilibrer.
Vous l’avez compris, des urnes à la rue, pour le NPA chaque euro donné compte. Soyez-en assuré... et par avance remercié !