Depuis septembre 2017, les salariéEs de l’hôpital de Vierzon se battent contre une stratégie de suppressions de poste et de service. Ailleurs dans le département, ce sont les urgences de Bourges qui réclament des postes supplémentaires et, chez nos voisins de l’Indre, c’est la maternité du Blanc et sa population qui refusent de voir fermer ce service.
Comme beaucoup d’autres, l’hôpital de Vierzon subit les attaques d’un système où seul le mot rentabilité semble juste, l’ARS (la délégation régionale du ministère de la Santé) n’envisage que les suppressions de poste (une trentaine) comme réponse menaçant ainsi les services de maternité et de chirurgie ou pire leur fermeture.
Multiples actions
Malgré visites et réunions de « concertation », l’ARS campant sur ses positions, l’intersyndicale (CGT, FO, Sud, puis CFDT) a décidé depuis début juin de multiplier les actions et populariser au maximum la lutte : marche blanche, chaîne humaine, barrage filtrant, accrochage de poupons aux grilles… et ça marche, la population s’empare du combat et, le 7 juillet, ce sont 3 000 personnes qui défilent, une chaîne humaine de 2 000 personnes qui entoure l’hôpital. La pression sur l’ARS ne doit pas retomber et des rendez-vous de lutte sont déjà pris fin août.
Le NPA local participe et appelle à toutes les actions en lien avec l’intersyndicale et la population, refusant les suppressions de postes et défendant un grand service de santé, gratuit, aux moyens renforcés, un service public de santé de proximité respectant les conditions de travail des salariéEs.
Correspondant