Le 15 janvier, à l’initiative de l’Union syndicale de la psychiatrie de Sud Santé sociaux, et des collectifs contre « les politiques de la peur » et « la nuit sécuritaire » prés de 200 professionnels de la psychiatrie se sont retrouvés à Lille. Ils étaient venus soutenir Pierre Parésys, psychiatre et syndicaliste à l’USP, non reconduit dans ses fonctions de chef de service par l’Agence régionale de l’hospitalisation. La cause de cette sanction ? Son opposition à la loi Bachelot et son refus de soumettre son éthique professionnelle aux politiques de la peur.
Dans la même logique, Pierre Delion, professeur de psychiatrie à Lille a été victime d’attaques diffamatoires.
Cette rencontre a été l’occasion d’un riche débat sur le thème « soins psychique et indépendance professionnelle » et d’une réflexion collective sur les conséquences pour la psychiatrie de service public du « management d’entreprise » (loi HPST) et des législations sécuritaires, ainsi que des moyens d’y résister.
Le NPA a soutenu cette initiative et appelle à poursuivre la mobilisation la plus unitaire pour le retrait de la loi Bachelot et de toutes les lois sécuritaires.