Le collectif « Notre santé en danger » qui avait organisé les mobilisations contre la loi Bachelot Hôpital patients santé territoires (HPST) le 2 avril 2011, a tenu samedi 2 juillet une réunion nationale pour faire le point sur les mobilisations en cours et envisager les suites à donner. Étaient présents syndicats (CGT, FSU, Solidaires), partis (PCF, PG, NPA, Alternatifs, PCOF), divers collectifs dont ceux sur le droit à l’IVG et associations. Le PS était présent pour dire qu’il ne pouvait s’engager… Il faut dire que l’actualité est chargée : les agences régionales de santé (ARS) organisent partout la casse de l’hôpital public, la privatisation au prétexte de collaboration public-privé. Le gouvernement, lui, annonce des mesures inacceptables sur la dépendance. Une des attaques les plus symboliques concerne les droits des femmes puisque de graves menaces pèsent sur la maternité des Lilas en région parisienne où sévit à l’ARS Claude Évin, ancien ministre socialiste de la Santé, qui remet en cause le projet de reconstruction de cet établissement : une maternité emblématique du droit à accoucher dans des conditions d’accompagnement humain, de qualité, et un centre d’IVG indispensable réalisant environ 1 300 interventions par an. Cependant notéles mobilisations ont imposé des reculs au pouvoir dans de nombreux endroits : maintien des activités de la maternité de Decazeville, réouverture de la radiothérapie de Guéret, maintien de la chirurgie cardiaque à l’hôpital Henri-Mondor à Créteil, centre IVG de Tenon… La lutte pour la défense du service public de santé continue donc : la perspective dès la rentrée d’organiser la mobilisation à l’occasion de l’examen du projet de loi de financement de la Sécurité sociale en octobre a été retenue dans son principe.