Les chiffres du chômage sont dramatiques et ils révèlent une dégradation des conditions de vie pour des millions de personnes.
10% de chômeurs officiellement recensés. 5 millions de salariés privés d'un emploi ou réduits à travailler quelques heures par mois uniquement, en comptant ceux cantonnés aux RSA. C'est sans compter avec tous et toutes celles qui ont été radiés ou qui, bénéficiant d'un dispositif de transition, sont sortis des statistiques officielles.
La situation est particulièrement inquiétante pour les jeunes et surtout dans les quartiers populaires et les zones urbaines sensibles où le taux de chômage, qui a explosé, peut atteindre 30 à 40%, voire plus.
1 million de chômeurs vont se retrouver en fin de droits dont plusieurs centaines de milliers ne pourront même pas bénéficier du RSA ou de l'ASS.
Cette cruelle réalité rend encore plus révoltantes les fanfaronnades de Sarkozy sur la régression qu'il avait annoncé du chômage ou ses propositions aux Etats Généraux de l'industrie dont rien n'est sorti en faveur des salariés.
C'est toujours aux mêmes que vont les aides de l'état : les banques, les entreprises. Pour les salariés ce sont uniquement les promesses san suite, surtout en période électorale, les « belles paroles ».
Pour le NPA, l'interdiction des licenciements, la réduction du temps de travail, la transparence dans la gestion des entreprises et la circulation des capitaux, l'ouverture des livres de compte qui doivent aller de pair avec le contrôle des salariés et de leurs organisations, une allocation chômage de 1500 euros net pour tous les privés d'emplois, y compris bien évidemment les fins de droits, doivent être portés par une vaste mobilisation sociale et politique pour stopper la politique anti-sociale de ce gouvernement.
Le 5 mars 2010.