Depuis plusieurs semaines, les syndicats CGT et Sud Santé de l’hôpital George-Sand dénoncent la décision du directeur de supprimer les gardes médicales de nuit sur les sites de Chezal-Benoît et Dun-sur-Auron (Cher). Cette annonce, prise de façon unilatérale, n’est pas compatible avec la notion de service public, la qualité des soins et la sécurité des patients et des personnels. Elle résulte de la loi HPST dite Bachelot, dont l’intention première est la casse du service public. Après un entretien le 31 janvier avec le directeur de l’établissement, le personnel toujours inquiet mais déterminé reste sur ses positions : le maintien des gardes médicales de nuit et des deux pharmacies sur les sites de Dun-sur-Auron et Chezal-Benoît. Le droit d’accès aux soins doit être respecté. Il faut combattre cette direction qui applique servilement une des nombreuses lois de destruction du service public de santé au profit du capitalisme. Des actions devraient se profiler dans les jours à venir, comme le 14 février prochain, jour de l’inauguration du nouveau pavillon de 31 lits et du service de blanchisserie sur le site de Chezal-Benoît. Ce projet inacceptable ne doit pas voir le jour, nous avons le devoir de résister et de nous mobiliser !Correspondants