Le 22 septembre, le Conseil de surveillance de l’hôpital de Creil (Oise) a voté, par huit voix contre six, la fusion des hôpitaux de Creil et de Senlis. Cette décision, qui ne fait absolument pas l’unanimité au sein des élus et de la population de l’agglomération creilloise, sert ainsi de caution auprès des défenseurs de la loi Bachelot et de la privatisation de l’hôpital public. Seuls des représentants de la population et deux délégués syndicaux CGT ont refusé ce plan qui vise à réduire l’offre de soins et le personnel, y compris médical. Un plan proposé par le directeur de l’Agence régionale de santé de Picardie, Christophe Jacquinet, au prétexte de faire disparaître le déficit « abyssal » de l’hôpital de Creil créé de toutes pièces par un système comptable qui continue cependant de verser à ses actionnaires de juteux profits réalisés sur le dos des malades. La résistance s’organise depuis des années pour sauver l’hôpital de Creil dont dépend une population souvent issue des classes populaires.