Une soixantaine de militant-e-s de SUD avec Olivier Besancenot et Annick Coupé, secretaire de l'Union syndicale Solidaires ont organisé une manifestation symbolique contre la privatisation de la Poste devant le Parlement qui était en train de discuter du changement de statut. Pour dénoncer les changement de statut, il s'agissait en plein débat parlementaire de "changer les statues" qui se trouvent devant l'Assemblée en les habillant en postier. Quelques syndicalistes ont réussi avec Olivier à escalader le grillage de protection et à monter sur les statues quand policiers et gendarmes sont intervenus pour les déloger violemment. Plaqués contre un car de gendarmerie, Olivier et deux de ses camarades ont ete emmenés sans ménagement dans le poste de police du Parlement. C'est dans le couloir que l'un d'entre eux ressera violemment la "clé de bras" qu'il avait faite à Olivier, tout en l'insultant. Au point qu'un officier dut intervenir pour calmer son subalterne.
Une fois libérés, Olivier et ses camarades purent tenir une conférence de presse devant l'Assemblée. Notre camarade fut ensuite transporté aux urgences de l'Hopital Lariboisiére où les medecins découvrirent une fracture d'un doigt de la main droite et un déplacement d'un autre doigt.
Une hospitalisation et une opération demain matin, 45 jours d'interruption temporaire de travail (ITT) pour notre camarade, un coup de matraque et 5 jours d'ITT pour un autre syndicaliste, 2 500 000 votants bafoués, des syndicalistes de la Poste bléssés, voilà la démocratie sarkozienne.