Publié le Vendredi 12 mars 2010 à 12h38.

Sidérurgie : chez ArcelorMittal les actionnaires encaissent et les salariés trinquent !

Pendant des décennies, Longwy, le cœur d'acier, a fourni des bénéfices pharamineux aux actionnaires des aciéries. En 1980, ces mêmes actionnaires ne se sont guère souciés du sort des milliers de sidérurgistes quand ils ont décidé de fermer définitivement la majorité des sites de production.

Alors qu'Arcelor Mittal, le géant mondial de l'acier, continue en Lorraine à se laisser graisser les pattes, il n’hésite pas à dégraisser ses effectifs de l'ordre de 17092 unités en Europe dont 2068 rien qu'en France. En profitant de la crise de surproduction pour licencier à tours de bras, cette destruction d'emplois va procurer à ses actionnaires un gain de 1,65 milliards € par an !  Après la fermeture définitive de Gandrange, d'autres sites de la Grande Région vont suivre. Les responsables politiques, Sarkozy à leur tête, se sont désistés de leurs responsabilités pour forcer ArcelorMittal à respecter ses engagements. Les sidérurgistes ne peuvent que compter sur leurs propres forces pour obtenir ce qui leur est dû. Face à l’avidité de quelques actionnaires, les métallos doivent donner une nouvelle dimension à leur combat en livrant une riposte unitaire !

Les groupes industriels et financiers ne doivent plus imposer leur loi. C’est  pourquoi  le NPA se prononce aussi pour la réquisition et la propriété publique de ces groupes sous contrôle démocratique des salariés et des populations.