« Sécurité Globale », Culture, hôpitaux, police, chômage, retraites, environnement et des licenciements par centaine... le motifs de lutte ne manquaient pas non plus à Orléans.
Nous étions un peu plus de 500 selon nos estimations (800 selon les syndicats) au départ de la manifestation, avenue Dauphine, ce samedi 12 décembre à 14h30, à Orléans.
Syndicats, partis politiques de « gauche », NPA, gilets jaunes, retraités, restaurateurs, enseignants ou encore étudiants se sont réunis direction place d’Arc pour faire entendre leurs colères et leurs refus de la politique de ce gouvernement au service du capitalisme.
Les revendications sont nombreuses : fin des violences policières, moyens supplémentaires pour les hôpitaux, retrait de la loi Sécurité globale, annulation des réformes du chômage et des retraites ou encore mise en place d’une « vraie » politique en faveur de l’environnement... Des slogans déjà exprimés le week-end dernier dans les rues orléanaises.
La colère du monde de la culture et des autres
Il y avait donc moins de monde ce samedi à Orléans. Cependant une colère supplémentaire s’est greffée à la grogne générale, face à la prolongation de la fermeture des cinémas, musées et théâtres jusqu’au 7 janvier. Un coup de massue pour les syndicats du monde culturel. « On nous fait des promesses, alors on se prépare à reprendre, et sans concertation on nous dit finalement : non », décrit une professionnelle du monde du spectacle.
On a le droit d’être nombreux pour aller prier dans les églises ou s’entasser dans les trains, dans les supermarchés et les entreprises. Mais nous n’avons pas le droit d’aller au théâtre ou au musée.
Les entreprises attaquées sur l’emploi largement absentes des mobilisations !
Sandvik, John Deere, Tereos Artenay, Axéreal, Interva Product, Labo Servier, le CHRO, les EPHADS, etc. Des dizaines d’emplois supprimés, des centaines de salariéEs en souffrance dans leur quotidien, devant l’absence de perspectives pour le futur, et malheureusement il n’y a pas eu de banderoles de ces entreprises pendant les manifestations de ces trois derniers samedi, pas plus que d’appel à la grève. Pas étonnant que le pouvoir capitaliste ait les coudées franches !
Les organisations réfléchissent à d’autres actions et se réuniront lundi 14 décembre !