Le 12 mai dernier, une quarantaine de participantEs étaient réunis dans cette petite ville du Vaucluse, pour discuter des enjeux de la crise sociale et écologique, autour de représentantEs de la Confédération paysanne, de la LFI, du NPA.
Le combat pour la préservation des terres agricoles doit s’intensifier, selon Laurent Theron de la Confédération paysanne. Les chantiers de travaux publics s’accélèrent depuis la loi Zéro Artificialisation Nette qui doit réduire de moitié le rythme d’artificialisation d’ici à 2030. Les recours en justice et les actions légales menées par la Conf’ et les collectifs auxquels elle s’associe freinent peu les politiques capitalistes de destruction des terres fertiles.
Dynamique à impulser contre l’extrême droite
François Sandoz pour LFI rappelle les luttes menées avec le NPA et souligne la nécessité d’une dynamique des organisations de notre camp social, contre l’extrême droite dans le département. Concernant les effets du réchauffement climatique en Vaucluse, largement touché par la pénurie d’eau, il souligne l’absurdité de mesures prises par les éluEs locaux s’apparentant à du greenwasching.
Christine Poupin, notre porte-parole, a démarré son intervention par la barbarie du système capitaliste et a souligné l’urgence à répondre à la crise climatique et à l’effondrement de la biodiversité, les difficultés à s’opposer au productivisme pour finir sur l’alternative politique que propose l’écosocialisme.
Le débat qui a clôturé cette réunion a porté sur les accords et ou dissensions entre la Nupes et le NPA avec des interventions sur notre position concernant la guerre en Ukraine, ce qui nous a permis de souligner notre soutien à l’autodétermination des peuples.