Ce vendredi 30 octobre, l’opposition municipale « une Vraie gauche pour Carhaix » animée entre autres par notre camarade Matthieu Guillemot organisait une réunion d’information et de débat sur la gestion de l’eau à la veille de la fin ou du renouvellement de contrat avec Veolia. Prés d’une quarantaine de personnes, essentiellement des Carhaisiens, sont venus participer à ce début de soirée. Après une excellente introduction de Thibaud (ouvrier licencié de chez Veolia) expliquant l’histoire de la « privatisation » de l’eau en France et les tentaculaires multinationales comme Veolia ou Suez gavées de profit, Alain, militant du NPA à Quimper et membre actif de l’association Eau Secours 29, a expliqué en détail la lutte – perdue – pour la remunicipalisation de l’eau, et les combats que mènent l’association au plus près des habitants dans les quartiers mais aussi sur le plan juridique, grâce à une expertise du dossier très pointue. Enfin Daniel, adjoint au maire de la petite commune de Motreff, a parlé de l’implication des élus dans la régie municipale mais également des craintes pour l’avenir (loi NOTRe). Il s’en est suivi un débat où, de l’avis du plus grand nombre, la population devrait être consultée par référendum et l’eau revenir au domaine public car c’est un bien universel et non une marchandise. Après une pause casse-croûte, la soirée s’est poursuivie avec Sandra Cormier et Philippe Poutou qui ont animé la réunion publique du NPA en présence d’une cinquantaine de participants, dont des camarades du 22, 35 et bien sûr du 29… Si Sandra a axé sa présentation sur les enjeux climatiques, l’écologie anticapitaliste et les mobilisations autour de la COP21 qui s’annonce déjà comme un grand mensonge, notre camarade a insisté aussi avec justesse sur les menaces (réelles) qui pèsent sur NDDL et la ZAD… Philippe a développé sur les mobilisations sociales et la répression contre le mouvement ouvrier et syndical, la politique libérale et antisociale d’une « gauche » de droite qui ne fait que faire fructifier une extrême droite aux aguets et l’horreur de la situation tragique des migrants. Des raisons supplémentaires, nous a-t-il dit, pour s’atteler à la nécessité de construire et développer un outil (un parti) pour les exploités et les opprimés et réaffirmer l’actualité de l’anticapitalisme.Au final, deux réunions qui permirent bien des échanges (avec un regret pour certains : l’absence du NPA aux régionales) dans la salle ou autour d’un verre par la suite, dans la fraternité et la convivialité. À renouveler partout en Bretagne.