Dès 1968, Claude Garo, à 16 ans à peine, faisait le mur chez ses parents pour distribuer des tracts dans la ville de Brest. Il adhéra à la Ligue communiste dès sa création. Militant lycéen très actif, il fut arrêté avec trois autres camarades au petit matin de juin 1970 pour atteinte au moral de l’armée, pour avoir organisé un meeting à l’université de Brest en défense des soldats emprisonnés : Devaux, Hervé, Trouilleux, condamnés pour avoir distribué des tracts dans leur caserne.Arrivé à Paris en 1972, à l’école des ingénieurs de la ville de Paris, il participa très vite à la direction de la fédération de la Ville de Paris de la LCR. Durant, plus de vingt ans, il fut de tous les combats. Responsable de l’organisation de très nombreuses manifestations, il donnait sans relâche de son temps.Sous la direction de Jacques Kergoat, il fut de ceux qui partirent au PS. Il abandonna petit à petit le militantisme politique, n’assumant pas de ne plus être dans les cortèges de la LCR. On ne le vit plus dans les rues que lors des très grands événements.Mais il n’avait rien perdu de ses convictions trotskystes et avait gardé sa carte syndicale à la CGT.Nos pensées vont à ses enfants et petits-enfants.
Jean-Claude