Mercredi 25 mars, nous étions une quarantaine réunis à l’initiative du comité de quartier du 13e pour discuter de la situation politique en Grèce avec deux militants de la coalition Antarsya. Deux mois après l’élection de Syriza, il est crucial pour les révolutionnaires de débattre de la politique à mener par rapport à ce gouvernement de « gauche radicale ». Cette réunion a permis aux camarades grecs de partager leur point de vue sur le gouvernement dirigé par Tsipras, ce qui a ouvert la discussion sur le programme que les anticapitalistes doivent défendre en Grèce.
Alors que Tsipras s’était montré favorable aux mouvements sociaux pendant sa campagne axée sur la renégociation des plans d’austérité, il ne s’appuie par sur les travailleurs pour faire pression sur l’UE. Au contraire, l’échelonnement des négociations avec la troïka entretient le flou sur l’application du « programme de Thessalonique ». Les Grecs ont tout à gagner à appliquer eux-mêmes des mesures d’urgence, sans attendre ce gouvernement timoré.
Pour soutenir ici la lutte des Grecs, il faut multiplier ce genre d’initiatives. Car, faire vivre l’internationalisme, c’est aussi débattre avec des militants pour établir une politique globale des révolutionnaires à l’échelle européenne.