Alençon (61) : répression contre la campagne BDS !
Le tribunal d’Alençon a déclaré les sept militantEs du collectif BDS coupables. Le tribunal a dû admettre qu’il était impossible de condamner les sept militantEs pour « incitation à la discrimination à raison de l’appartenance à une nation » du fait que la procédure relative à la loi sur la liberté de la presse n’avait pas été respectée. Cependant, en bon serviteur des intérêts économiques de l’État d’Israël, sous la pression politique de la circulaire Alliot-Marie maintenue en place par Taubira, le tribunal s’est acharné à trouver un motif de condamnation au titre du « délit d’entrave à l’exercice normal d’une activité économique » pour avoir appelé au boycott des produits en provenance d’Israël ! Les sept militantEs sont donc condamnés à 500 euros d’amende chacun avec sursis, 1 euro de dommages-intérêts et solidairement 500 euros en dédommagement des frais de chacune des quatre parties civiles.Le tribunal a jugé qu’il n’y avait pas lieu à ordonner la publication d’un tel jugement dans la presse nationale et locale « dans un souci de prévenir tout nouveau trouble à l’ordre public et à la cohésion nationale »... Rien que ça ! Les appels au boycott relèveraient donc du « trouble à l’ordre public » !Bien évidemment les sept militantEs ont fait appel d’une telle décision qui criminalise les actions de boycott alors que celles-ci ne font que défendre la simple application du droit international. Ils ont également décidé de contacter les autres prévenus sur les autres villes de France afin d’organiser une action nationale visant au retrait par Taubira et Hollande de cette circulaire Alliot-Marie qui représente un soutien politique direct par l’État français des actes colonialistes de l’État d’Israël.Paris XIXe : nos dents ne sont pas une marchandise !Une centaine de personnes se sont rassemblées jeudi 26 septembre à l’appel du Collectif pour la défense du centre de santé dentaire Archereau (CGT, Sud, FdG, NPA). La direction de la CPAM a décidé que ce centre fermerait le 1er novembre car il n’est pas assez « rentable »... Non seulement la fermeture aura des conséquences directes sur la santé des habitants (nécessité d’aller se soigner dans les autres centres, distants et surchargés, ou dans le privé, pour beaucoup plus cher), mais également sur les conditions de travail du personnel : la fermeture est prétexte à une réorganisation du planning des salariés des autres centres, avec des pertes de RTT allant jusqu’à 17 jours ! Ceux-ci se sont d’ailleurs mis en grève massivement le mardi 24 septembre, et plusieurs d’entre eux, assistantes dentaires et dentistes, étaient présents et ont pris la parole au rassemblement.Plusieurs soutiens ont pris la parole : Annick Coupé pour Solidaires, Ian Brossat du PCF, Danièle Simonnet du PG et notre camarade Olivier Besancenot pour le NPA. Ce dernier a été très applaudi quand il a appelé à la nécessaire convergence des luttes dans la santé en région parisienne (Hôtel-Dieu, Lilas, Bluets...). Il a également rappelé un fait important : quand les appétits électoraux de certains se réveillent, c’est peut-être le moment de s’en servir pour arracher quelque chose. Ne nous privons pas de mettre en évidence les contradictions de ceux qui briguent nos suffrages, notamment la majorité municipale et ses alliés, qui plafonnent les dépenses de santé au niveau national et prétendent soutenir les luttes au niveau local.Louviers (27) : le NPA fait la foireÀ la Saint-Michel, impossible de ne pas passer devant le stand du NPA, aussi traditionnel que cette fête qui draine 50 000 personnes. Nous étions présents avec un tract percutant qui commence ainsi : « en avril 2012, Philippe Poutou et Olivier Besancenot appelaient à virer Sarkozy sans faire confiance à Hollande. La suite nous a bien donné raison »... Au verso, l’annonce de notre présence aux municipales, derrière Philippe Thouément, directeur d’école, notre conseiller municipal, autour de l’axe : « Face à la droite dure et à la gauche molle, depuis 12 ans, nos éluEs vous défendent ! »Dans nombre de réactions désabusées ou excédées, s’exprimait la colère contre ce gouvernement et le rejet des partis dont le FN fait son miel. Dans ce climat peu favorable, nous avons recueilli 250 euros pour la campagne financière en neuf dons (cinq petites sommes en liquide), dont la conseillère générale PS, et bien plus de promesses. Le déclic, c’est la question : « trouves-tu que le NPA est un parti utile ? » Neuf personnes ont aussi donné leur accord pour être sur notre liste. À noter que nous avons repoussé le FN des parages de notre stand avec un slogan qui manifestement les embête : « le Front national, un parti qui veut casser le code du travail » !Grésivaudan (Isère) : caravane contre l’austéritéPrévue initialement fin juin, la caravane contre l’austérité s’est déroulée le samedi 28 septembre. À l’initiative du collectif contre l’austérité du Grésivaudan (38) regroupant le PG, le PCF, Attac, l’UL CGT ainsi que le comité local du NPA, une quinzaine de voitures, décorées d’affiches et de banderoles dénonçant l’austérité et la réforme des retraites, a sillonné la vallée entre Domène et Pontcharra : une bonne cinquantaine de kilomètres d’une rive à l’autre de l’Isère.Peu de population rencontrée mais de la sympathie aux fenêtres des cités, sur les trottoirs et dans les véhicules croisés. Le comité continuera son action par la diffusion de tracts sur les marchés locaux.