400 anticapitalistes se sont réunis samedi 20 mai pour la fête annuelle du NPA 31. MilitantEs politiques, syndicalistes, jeunes révoltéEs, associatifs et sympathisantEs, se sont retrouvés pour la deuxième année consécutive salle San Subra, au cœur du quartier Saint-Cyprien. Le cadre est convivial et l’espace utilisé au mieux : buvette, librairie, exposition sur la Bolivie, photos du mouvement contre la loi travail, espace enfants, stands d’organisations « amies »…
Dès 13 heures, les animations ont commencé avec la diffusion du documentaire les Sentinelles de Pierre Pézerat suivi d’un débat avec Annie Thébaud-Mony, sociologue et spécialiste de la santé au travail. Reportage poignant sur les ravages de l’amiante et des pesticides et sur les luttes menées contre eux. Puis Julien Salingue et Emmanuel Vire, secrétaire général du Syndicat national des journalistes CGT, ont animé un débat, devant une salle bien remplie et attentive, sur les médias et la fabrique de l’information.
En fin d’après-midi, la compagnie Youpicascade (théâtre de rue) a enflammé l’assistance avec son spectacle Zuper. Cela juste avant le meeting avec Olivier Besancenot qui a commencé dans une salle comble.
Pauline a d’abord pris la parole pour présenter la campagne européenne pour le droit à l’avortement, puis Olivier a fait le point sur la situation politique : préparer dans l’unité l’affrontement inévitable avec Macron et reconstruire un courant anticapitaliste et révolutionnaire large !
Pour finir cet événement réussi, deux concerts ont animés la soirée avec les groupes 3e Class et Ministeri Del Riddim.
Après une campagne Poutou dynamique à Toulouse, la fête anticapitaliste a permis de regrouper les anticapitalistes et de les tourner vers la préparation des mobilisations à venir. Un premier pas important dans la tâche qui nous attend pour mettre en échec les projets de Macron.