Philippe GuinaultC’est avec une grande tristesse que les copines et copains du NPA d’Angers ont appris le décès de Philippe, militant de notre organisation. Philippe avait adhéré à la LCR après les élections présidentielles de 2002 et avait suivi l’aventure du NPA. Dans les grands combats que furent les conflits de 1995, 2003 et 2010, il était dans toutes les actions et sur les différents piquets de grève avec les salariés en lutte. Il participa au combat contre l’extrême droite suite aux élections municipales de 1995 et aussi au soutien des mal-logés, avec son implication dans les réquisitions de logement avec l’association Droit au logement (DAL), notamment le 1er mai 1997 à Paris. Ce moustachu au béret de marin ne sera plus à nos côtés dans les luttes mais son souvenir restera longtemps chez les militants. Le NPA49 assure toute sa sympathie à sa femme Marie-Jo, sa fille et ses petits-enfants.Ses camarades du NPA 49 Francis LabbéDepuis quelques jours, Francis ne milite plus... Le combat continue mais sans toi : tu viens de mourir, cher Francis, dans ta soixante-troisième année. Tu n’arrivais pas toujours à l’heure aux réunions syndicales ou politiques. La mort, elle, n’a pas accepté le moindre délai. Tu as été un infatigable militant syndical à ArcelorMittal. Quand on te demandait ce que tu y faisais, tu répondais avec malice que tu travaillais à faire baisser les profits des actionnaires. Exclu avec d’autres camarades de la CFDT, tu avais fondé le SLT – Syndicat de lutte des travailleurs – qui a mené de très nombreuses luttes dans l’entreprise. Politiquement, Francis s’est toujours situé du côté de la gauche radicale, sur des positions de lutte des classes. C’est pourquoi il a tout de suite adhéré au projet de fondation d’un nouveau parti à gauche de la gauche et a milité au NPA depuis sa création. Tu ne supportais pas l’injustice, Francis, pas plus que la recherche effrénée des profits puisse mettre en péril la vie des travailleurs : tu dénonçais donc avec rage le scandale de l’amiante. Comme tout militant syndical qui se respecte, tu avais accumulé des connaissances encyclopédiques sur la sidérurgie, et singulièrement sur ton entreprise, ArcelorMittal. Enfin, Francis, c’était une sacrée personnalité : un regard perçant et rieur, un homme parfois imprévisible. Bref, un électron libre. Salut camarade, nous ne t’oublierons pas. Nous continuons ton combat. Vive la révolution !
Ses camarades