Du 27 juillet au 15 août 2018.
« Le jazz toujours recommencé » annoncent les organisateurs après la réussite de la quarantième édition en 2017. Eh oui, 41 éditions, ça commence à compter alors que bien des musiciens présents cette année n’auront pas encore franchi la quarantaine ! Citons, au hasard, la trompettiste Lucienne Renaudin Véry (à peine 19 ans), l’organiste Cory Henry (31 ans), le natif de Cahors et saxophoniste Émile Parisien (35 ans) qui fut la sensation des dernières Victoires du jazz ou encore le chanteur Miles Sanko (37 ans), découvert par Grégory Porter qu’on ne présente plus, et qui sera à Marciac.
Le jazz sera roi
Les jeunes pousses seront en bonne compagnie, car on pourra entendre dès l’ouverture du festival le 27 juillet un duo de géants, Wynton Marsalis et Ibrahim Maalouf, pour une création en exclusivité. L’immense guitariste Pat Metheny, entouré de Antonio Sanchez à la batterie, de Linda May Han Oh à la contrebasse et Gwilym Simcock au piano, enflammera la nuit du 28 juillet, tandis que le trio de Brad Mehldau déploiera tout son talent le 29 juillet. Le 30 juillet, Marcus Miller, bassiste et partenaire de Miles Davis, dynamitera le grand chapiteau avec son Laid black Tour. En compagnie du bassiste et contrebassiste John Patitucci et du batteur Dave Weckl, Chick Coreanous offrira, lui, un long voyage acoustique le 4 août au soir. Entre jazz et musique électronique, Erik Truffaz Quartet se produira le 6 août, et la chanteuse Selah Sue le 9 août. Citons encore Melody Gardot, Abdullah Ibrahim, le quatuor Debussy avec Jacky Terrasson, Stacey Kent, Lisa Simone ou Baptiste Trotignon. Du 27 juillet au 13 août, le jazz sera roi.
Un petit événement se produira le 10 août quand la saxophoniste Sophie Alour invitera le pianiste Alain Jean-Marie pour interpréter en duo son magnifique et dernier album Time for love (voir l’Anticapitaliste du 10 mai 2018).
Joan Baez et Santana clôtureront le festival les 12 et 13 août. Santana a enthousiasmé les passionnés de blues du Cognac Blues Passion de début juillet et il en sera de même pour les amateurs de jazz de Marciac. Et puis, il est vrai qu’entre un bon cognac et un bon armagnac...
Mais seule la musique est à consommer sans modération.
Sylvain Chardon