Le 27 janvier 2015 marquait le 70e anniversaire de la libération par l’armée soviétique du camp d’Auschwitz, devenu le symbole du génocide des Juifs par les Nazis. Mais en cette journée internationale de mémoire de l’Holocauste, peu de place a été accordée sur les tribunes et dans les médias aux survivants tsiganes et à la question du « Samudaripen » ou « Porajmos », en langue romani : l’extermination des Tsiganes pendant la Seconde guerre mondiale.
Ce drame peine à intégrer les mémoires malgré les nombreuses publications et les multiples témoignages de familles tsiganes ayant survécu. En France, pendant des décennies cette histoire a été plus ou moins ignorée. Le 2 février 2011, pour la première fois, le Parlement européen a commémoré le « génocide des Roms par les nazis ». Il s’agit de faire prendre conscience du mécanisme qui a mené aux persécutions dont ont été victimes les Tsiganes, et comment les discriminations perdurent.
La « fabrication » du peuple tsigane
Les discriminations à l’égard des Tsiganes sont anciennes. Or, pour l’historienne Henriette Asseo par exemple, ce qui est désigné par le terme de « Tsiganes » est largement une construction politique, et la mise en place de « la politique tsigane » a été fabriquée de toutes pièces par des bureaucraties dans tous les pays européens entre 1900 et 1910. « Les politiques fabriquent les peuples qu’elles veulent détruire. » il s’agissait de constituer une minorité « raciale » avec des résidents de différents pays, dans le but de les dénationaliser, les présenter comme des intrus, pour lesquels il y aurait un « problème » à résoudre.
Or qui sont-ils ? Tsiganes, Roms, Manouches, Sinti, Gitans, Bohémiens, Romanichels… sont les multiples appellations de ces populations réunies sous l’appellation de « Tsiganes », constituées de groupes qui se sont dispersés sur le continent européen à partir du XIVe siècle. On en retrouve aussi au Moyen Orient. La mythologie prétend que les Tsiganes ont une origine indienne. Les linguistes ont fait le lien entre le romani, langue pratiquée par certaines de ces populations et le sanskrit, une langue indienne. Si la lointaine origine indienne de certains Tsiganes n’est pas contestée, ils n’ont pas tous la même origine. Les différents dialectes tsiganes ont des emprunts persans, grecs, arméniens, roumains… Ainsi, pour ceux qui vivent en France : les Roms viennent des Balkans et des pays slaves, la langue et la culture des Manouches sont d’origine germanique, Les Gitans ou Kalé (« noirs ») ont des origines ibériques, les Yéniches, blancs et souvent blonds, sont d’origine alémanique.
A la fin du Moyen-âge, quand les premiers groupes circulent en Europe, l’important n’est pas de savoir d’où ils viennent mais s’ils sont chrétiens. En revanche, au XIXe siècle, pour ceux qui veulent les exclure il s’agit de les faire rentrer à tout prix dans le moule d’un peuple unique, venu de l’Inde, et qui par conséquent pourrait… y retourner ! « Notre première et plus indispensable recherche doit donc avoir pour but de trouver la partie du globe où le langage des Bohémiens est celui des indigènes ; et ce pays ne peut être que l’Hindoustan » (Grellman, Histoire des Bohémiens, Paris, 1810). Par ailleurs, l’idée selon laquelle les Tsiganes sont tous des nomades est fausse mais permet de les considérer dans leur propre pays comme des « étrangers », des « vagabonds », ce qui revient à les disqualifier socialement et politiquement.
Une persécution dans toute l’Europe
Partout en Europe les mêmes mesures répressives furent plus ou moins reprises de la fin du XIXe siècle à l’entre-deux-guerres : recensement et fichage, durcissement des contrôles aux frontières, instauration de carnets anthropométriques, restriction de circulation. Ces régimes administratifs visaient la même chose : exclure les Tsiganes, accusés de changer sans cesse d’identité et de n’avoir aucun pays d’attache, de la nation ou les rendre invisibles par leur assimilation, de gré ou de force. En France comme ailleurs les stéréotypes accolés aux Tsiganes (« nomades, espions, voleurs, vagabonds ») font qu’ils sont victimes de la méfiance qu’inspirent les populations nomades, qui ne respecteraient ni les frontières ni la propriété privée.
Exemple parmi d’autres de ce qu’on pouvait lire dans la presse, cet article du Petit Journal de 1895 : « On tient, n’est-ce pas à connaître les gens que l’on reçoit ? Or, de toute éternité nous avons en France des hôtes sur le compte desquels on savait très peu de choses, si ce n’est rien. Appelez-les Gypsies, Tziganes, Bohémiens, Romanichels, Gitanes ; tous, issus de la même race, ne se soumettaient qu’à de bizarres lois qui leur étaient propres (…) Le ministre de l’intérieur a voulu régulariser, autant que possible, la situation de ces errants au milieu desquels peuvent se cacher nos pires ennemis ; il a ordonné leur recensement général. » La loi du 20 mars 1895 décrète le dénombrement de tous les « nomades, bohémiens et vagabonds ». Une commission distinguera, parmi 400 000 personnes recensées, 25 000 nomades à « caractères ethniques » qu’elle considère comme « dangereux ». « Ces nomades, qu’ils soient des Romanichels, des Zingari, des Tsiganes ou même des Français sont particulièrement redoutés car leur passage est toujours accompagné de déprédations de toutes sortes ». A la veille de la Seconde guerre mondiale, 30 000 nomades figuraient dans les fichiers de la police française.
De l’Empire allemand au nazisme
Dès sa constitution en 1871, l’Empire allemand afficha la volonté de faire disparaître les Roms en tant que tels par assimilation et sédentarisation. Les services de police les recensent, les fichent systématiquement, et les mettent sous étroite surveillance. Les « Sinti » furent plus ou moins sédentarisés mais continuaient cependant à être victimes de discriminations. Même la République de Weimar (1918-1933) amplifia la persécution avec l’adoption en 1926 de lois pour contrôler la « plaie tsigane ».
Quand Hitler arriva au pouvoir en 1933, les nazis purent largement utiliser tous les renseignements qui existaient déjà, mais ils introduisirent une nuance déterminante. L’ancienne surveillance ciblait le mode de vie itinérant et était dirigée contre les « Tsiganes » et « personnes qui voyagent à la manière des Tsiganes ». Or les nazis, affirmant l’existence d’une race supérieure aryenne qui ne devait pas être polluée par les « races inférieures » (particulièrement les Juifs), prétendirent différencier les « vrais » et « faux » Tsiganes. Mülhlmann (1904-1988), un nazi qui resta en poste jusque dans les années 1960, et d’autres chercheurs mirent en place de pseudosciences comme la « raciologie » et, pour les Tsiganes, la « tsiganologie ». On traqua alors les Sinti, même si nombre d’entre eux étaient « intégrés » à la société allemande depuis des générations.
En 1934, la loi contre les « criminels irrécupérables et dangereux » ordonne le fichage policier de type anthropométrique de nombreux Tsiganes. En septembre 1935 sont votées les lois « de Nuremberg » destinées essentiellement à la persécution et l’exclusion des Juifs : seuls ceux qui peuvent prouver, par leur généalogie, qu’ils appartiennent à la « lignée aryenne » sont citoyens du Reich. Ces lois pour « la sauvegarde du sang et de l’honneur allemand » visent à protéger le « sang » allemand de toutes souillures par des alliances inadaptées.
La population fut également mise en garde contre tout métissage avec les Tsiganes. « Le peuple des Tsiganes, étranger au peuple et aux traditions allemandes », fut décrété « non intégrable » et subit l’exclusion civique puis sociale : exclusion de l’école, interdiction de circuler. Le régime leur interdit tout travail indépendant et les obligea à occuper des emplois non qualifiés (on leur interdit bien entendu, comme aux Juifs, l’exercice de professions culturelles, le théâtre, la musique…). Dès l’été 1935, des municipalités commencèrent obliger tous les Tsiganes recensés à quitter leur logement (et leur emploi !) pour les concentrer à la périphérie des villes dans des camps de regroupement clôturés. Puis des familles tsiganes nomades ou celles qui « vivaient comme des Tsiganes », enfermées dans ces camps, subirent une « stérilisation eugénique » dans le cadre de la loi contre les « asociaux ».
En 1939, déchus comme les Juifs de la citoyenneté allemande, les « Tsiganes ethniquement purs » reçurent des papiers d’identité de différentes couleurs en fonction de leur prétendu degré de « mixité raciale ». Ils furent classés en tant que « criminels professionnels », « criminels habituels », « menace habituelle », « fléau commun », et mis en « détention préventive ». Les hommes furent envoyés dans des camps de concentration et soumis au travail forcé, la stérilisation des femmes fut généralisée. L’extermination systématique allait bientôt suivre.
Un génocide dans toute l’Europe
La traque des Tsiganes se généralisa dans toute l’Europe occupée. Et il faut bien avouer que le racisme des populations locales (et les pratiques préexistantes des Etats) facilita largement l’action des nazis et leurs complices. Celle-ci ne fut cependant pas complètement homogène d’un pays à l’autre.
Dans son livre Samudaripen : Le Génocide des Tsiganes, l’historienne Claire Auzias différencie trois types de pays : « Soit ils furent d’abord exclus juridiquement puis arrêtés, parqués dans des camps de transit et enfin déportés puis gazés (Grand Reich). Soit ils furent massacrés par l’armée occupante et par les civils, enfermés dans les ghettos avec les Juifs, comme en Pologne, et exterminés. Soit ils furent internés dans des camps locaux comme en France et en Italie, voués à périr, et sporadiquement déportés vers les camps de la mort. »
A l’automne 1942, les nazis décident « la solution biologique finale » de la « question tsigane » (la conférence de Wannsee planifiant le génocide des Juifs s’était tenue en janvier 1942). Le 16 décembre 1942, Himmler prend la décision de les déporter dans des camps de concentration et d’extermination. Tous ceux qui vivaient en Autriche furent envoyés dans les camps de Dachau et Ravensbrück. La plus grande partie de ceux vivant en Allemagne, et ceux de Pologne et de Tchécoslovaquie, furent regroupés dans un prétendu « camp familial tsigane » au camp de Auschwitz-Birkenau, où ils moururent par dizaines de milliers. Quand, le 16 mai 1944, les Tsiganes apprennent qu’ils vont être gazés, ils tentent une révolte collective qui échoue. La répression est violente. Ainsi, le 2 août 1944, 2998 personnes, essentiellement des femmes et des enfants, sont gazés.
Sur les 30 000 Roms internés à Auschwitz, il n’y eut que 3000 survivants. Dans les autres camps, des dizaines de milliers moururent de faim, de maladie, d’épuisement par les travaux forcés. Aux victimes des camps de concentration, il faut ajouter les massacres perpétrés par l’armée allemande et les unités de la SS et de la police au cours de leurs conquêtes. Ainsi, dans les Pays baltes et en Union soviétique, les « Einsatzgruppen » et d’autres unités mobiles d’extermination exécutèrent au moins 30 000 Tsiganes en même temps qu’ils exterminaient les Juifs et les communistes. Dans leur travail de répression et d’extermination, les nazis furent aidés dans les pays occupés par les autorités locales.
La France de la collaboration
En France, la persécution des Tsiganes fut dans un premier temps le fait des autorités locales… puisqu’elle commença avant l’invasion du pays ! Par le décret-loi du 6 avril 1940, les « nomades » furent qualifiés « « d’individus errants, généralement sans domicile, ni patrie, ni profession effective… ». Leur circulation « constitue pour la défense nationale et la sauvegarde du secret, un danger qui doit être écarté ». L’assignation à résidence leur est imposée à proximité des brigades de gendarmerie.
Après la défaite de juin 1940, dans la zone occupée, les nazis exigent l’éloignement des côtes de l’Atlantique des « éléments douteux » comme les Tsiganes, les Juifs et les ressortissants de nations « ennemies ». Ceux qui présentent les « caractères ethniques particuliers des Romanichels » doivent être transférés dans des camps d’internement surveillés par des policiers français. Le 22 novembre 1940, une ordonnance allemande interdit l’exercice des « professions ambulantes » dans 21 départements du grand ouest – ce qui du coup touche aussi les forains, les commerçants et industriels ambulants…
En « zone libre », Vichy s’attaque aux forces « anti-françaises », « responsables de la débâcle ». Des mesures sont prises immédiatement et sans pression des occupants contre les juifs, les communistes, les étrangers et les francs-maçons. Quant aux nomades, il y a déjà contre eux la loi d’avril 1940 visant leur sédentarisation forcée. Mais l’hostilité des populations à proximité desquelles les Tsiganes étaient assignés à résidence est telle que dans de nombreux cas ils seront envoyés dans des camps d’internement.
Globalement, il semble que l’État français n’a pas conçu l’internement des nomades comme la solution d’un problème brûlant, contrairement aux Juifs et aux communistes. Il n’empêche qu’environ 6000 personnes ont transité dans les camps répartis sur le territoire. A part ceux directement sous administration allemande, les Tsiganes français n’ont pas été systématiquement déportés dans des camps de concentration. Mais ceux envoyés en Allemagne au titre du STO furent raflés et exterminés.
Après la guerre : une reconnaissance tardive et parcimonieuse
Sur les 750 000 à 800 000 Tsiganes vivant en Europe, entre 250 000 et 500 000 moururent ou de mauvais traitements dans les différents camps ou exterminés comme à Auschwitz. Parmi tous ceux qui furent envoyés dans des camps, seuls 4 ou 5000 survécurent. Pourtant, il y eut un refus presque général après la guerre de reconnaître le génocide des Tsiganes.
Dans l’Allemagne vaincue de 1945, il s’agissait pour les survivants d’obtenir des réparations et de retrouver leur citoyenneté. A l’ouest, les gouvernements militaires mirent en place des bureaux sociaux spécialisés chargés de verser des réparations aux victimes du nazisme, tenus par des fonctionnaires allemands souvent déjà en place sous le nazisme. Pouvaient en bénéficier les personnes qui avaient été persécutées pour des motifs racistes, religieux ou politiques. Mais pas les personnes internées en tant qu’« asociaux » ou pour des « actes criminels ». Par ailleurs, pour leur réinstallation nationale, les rescapés devaient prouver qu’ils étaient citoyens allemands.
D’où l’incroyable injustice subie par les Sinti allemands après-guerre. Avant même les nazis, les pouvoirs en place tendaient à contester leur citoyenneté aux Sinti, même s’ils étaient installés dans le pays depuis des siècles. Dès 1937, des milliers subirent un internement préventif en tant qu’asociaux et criminels « congénitaux ». De 1933 à 1945, c’est la police criminelle (et non la Gestapo comme pour les Juifs) qui eut la charge de persécuter les Tsiganes. Or la Gestapo fut reconnue comme une organisation criminelle, mais pas la police du Reich dont 80 % du personnel resta en place.
Pour éviter que les rescapés ne fassent «frauduleusement » des demandes de reconnaissance du statut de persécuté du nazisme, l’administration alliée puis celle de la RFA demanda à cette même police, c’est-à-dire aux anciens policiers des « bureaux pour les questions tsiganes », de vérifier les dossiers de ceux qui voulaient être reconnus comme victimes des nazis et comme citoyens allemands. Les persécuteurs et les dresseurs de « généalogie raciale » devinrent les experts de leurs propres mesures de persécution ! De façon particulièrement perverse, les Sinti se voyaient mis en demeure de se construire une « identité raciale », fantasme nazi, pour être reconnus comme victimes.
Bien souvent, la police déclara que c’était en tant que délinquants que les Tsiganes avaient été internés, pour ne pas verser de réparations et se prémunir contre des poursuites pénales. En 1950, un décret du Land du Bas-Wurtemberg évoqua les lois en vigueur contre les Tsiganes depuis 1871 et ensuite celles de la République de Weimar, pour affirmer que les Tsiganes n’avaient pas été arrêtés pour des raisons racistes mais pour des comportements asociaux et criminels… Ce qui les privait de toute réparation. C’est seulement après 1979, quand le parlement allemand admit enfin le caractère raciste de la persécution des Tsiganes par les nazis, que la plupart d’entre eux purent vraiment demander réparation pour les souffrances subies. Mais à cette date, beaucoup étaient déjà décédés. La reconnaissance officielle du génocide tsigane interviendra en 1982.
En France... les persécutions se poursuivirent après 1945 !
Pendant le conflit, pour les 6500 Tsiganes placés dans des camps d’internement, les libérations se généralisèrent en 1944 et 1945. Cependant, certains ne furent libérés qu’à la fermeture du camp d’Angoulême, lorsque le décret du 6 avril 1940 assignant les Tsiganes à résidence fut aboli. C’est-à-dire en mai 1946 ! De plus, à leur libération, les Tsiganes furent la proie d’un véritable harcèlement. Complètement démunis, lâchés sur les routes, obligés de rentrer à pied dans leurs villes ou villages, perçus par la population avec méfiance et hostilité, ils ne reçurent aucune aide.
En mai 1945, les Tsiganes (y compris les rescapés des camps nazis) sont encore assignés à résidence dans leur canton ; seulement, les maires des communes concernées ne veulent pas les accueillir. Le ministère de l’intérieur envoie alors une circulaire aux préfets, le 24 juillet 1946, qui distingue les « bons » Tsiganes acceptant la sédentarisation totale, et les « mauvais » qui veulent continuer à nomadiser et auxquels on applique les mesures de contrôle prévues par la loi de 1912 sur la circulation des nomades. Toute sorte de tracasseries leur sont infligées : contrôles et parfois prison pour défaut de carnet ou de vaccination, recensement et fichage, problème du stationnement, autorisé la plupart du temps pour 24 heures maximum, dans des zones de relégation spatiale.
Certes la loi du 9 juillet 1948 qui définit le statut et les droits des internés et déportés politiques, s’applique aux nomades, mais les cartes de déporté, d’interné politique ou de combattant volontaire de la Résistance leur sont attribuées tardivement, pour certains seulement… en 1964. De même, ils ne furent jamais indemnisés de la perte de leurs biens : caravanes, roulotes, instruments de musique, camions, chevaux, terrains... Le carnet anthropométrique ne fut supprimé qu’en 1960, remplacé en 1969 par un livret et un carnet de circulation toujours en usage aujourd’hui pour les « gens du voyage ».
Aujourd’hui
Le génocide tsigane reste peu connu. Dans toute l’Europe, il est très peu enseigné ou même mentionné dans les programmes scolaires. Surtout, un climat de persécution se développe à nouveau. Pas seulement en Hongrie ou dans les Balkans : en France, les destructions violentes des campements, les propos racistes de responsables politiques comme Sarkozy et Valls, se multiplient. C’est ce qui rend d’autant plus nécessaire de raconter l’histoire du génocide tsigane, et comment on en arriva là.
Par Renée Ravoteur
Bibliographie
- Roms, Tsiganes, Voyageurs : l'éternité et après ? Claire Auzias, 3,10 euros.
- Roms et Tsiganes, Liégeois Jean-Pierre, 10 euros.
- « Les Tsiganes en France (1939-1946) », Denis Peschanski, CNRS, 2010, 176 pages, 10 euros.
- « Atlas des Tsiganes, les dessous de la question rom », Samuel Delépine, éditions Autrement, 2012, 96 pages, 19,90 euros.
- « Samudaripen, le génocide des Tsiganes », Claire Auzias, L’Esprit frappeur, 2000, 205 pages, 3,25 euros.
- « Gitans, Tsiganes, Roms… Idées reçues sur le gens du voyage », Marc Bordigoni, Le Cavalier Bleu, 2013, 183 pages, 20 euros.