La numéro 2 de la liste NPA aux Européennes était hier à Dijon. Avec l’ambition de changer de modèle européen.
Encore une fois, pour ces élections européennes, la gauche de la gauche partira divisée. Un regret assumé par Rachel Choix, numéro 2 de la liste du Nouveau parti anticapitaliste (NPA) qui était hier à Dijon. « Nous avons proposé l’unité à Force ouvrière et au Front de gauche, mais cela n’a pas abouti », explique Rachel Choix. « Surtout, nous refusons toute alliance avec les partis prêts à s’allier au PS dans des élections locales. » Le PCF en l’occurrence.
C’est donc seul que le NPA ira défendre une autre idée de l’Europe. « Nous pensons que le système actuel n’est pas réformable. Nous voulons donc le changer, et ramener plus de démocratie dans les institutions européennes. » Car pour le NPA, aujourd’hui, « l’Union européenne, idée louable, est à l’image des pays qui la compose et est uniquement économique et libérale. Très souvent, les gouvernements se cachent derrière l’Europe pour justifier l’austérité alors que ce sont eux qui ont fait cette Europe », dénonce Rachel Choix, qui était à Dijon en compagnie de deux colistiers côte-d’oriens, Danièle Patinet et Luc Martin. « Aujourd’hui, si on laisse faire l’Union, on va se retrouver dans une situation proche de celle de la Grèce ou du Portugal. »
Alors le 25 mai, le NPA, « pas réticent à l’Europe, mais favorable à un autre modèle », appelle ses électeurs aux urnes. L’occasion, aussi, « de faire barrage au FN et de son protectionnisme qui fait le lit du nationalisme. »
Gaël Diaferia, tête de liste NPA dans le Grand Est sera à Dijon le 13 mai prochain.