Face à la politique de Rousset (PS-EÉLV) à la région ; face à Macron, la droite et l’extrême droite : On est là !
Les élections régionales se placent dans un contexte particulier : celui d’attaques massives contre les classes populaires, contre les libertés fondamentales ; celui d’une continuité dans les politiques de destruction de l’environnement, des emplois, des services publics. La crise du Covid-19 est un bon exemple pour montrer à quel point le capitalisme est néfaste : depuis des décennies, la destruction des écosystèmes est à l’œuvre. En parallèle, la destruction du système de santé publique et la privatisation de l’industrie pharmaceutique s’amplifient. Ce cocktail est dévastateur et mène à une situation où de nouveaux virus surviennent alors même que la pauvreté explose, que les services publics sont dégradés, que les libertés fondamentales sont remises en cause.
Un programme qui repose sur les combats sociaux
Dans un tel contexte, il n’est plus envisageable de penser réformer le système. La situation exige un changement révolutionnaire de la société. Ce d’autant plus que le tournant sécuritaire et autoritaire mondial et la montée de l’extrême droite rendent de plus en plus antidémocratique la « république ».
Pour une politique anticapitaliste, nous défendons la réquisition des logements vacants, la liberté de circulation, la lutte contre la précarité, des services publics accessibles et gratuits pour toutes et tous, avec des embauches massives, la répartition des richesses, une politique au service des populations modestes, une démocratie directe qui donne le pouvoir de contrôle à la population.
Bref, nous voulons briser les institutions actuelles qui ne servent que les possédants. Nous portons un programme qui repose forcément sur les combats sociaux.
Au niveau de la région Nouvelle-Aquitaine, Alain Rousset est un fidèle serviteur des intérêts capitalistes. Sous Hollande, puis sous Macron, il a défendu les politiques d’austérité et les a déclinées régionalement. La politique du PS et de EÉLV à la région (et du PCF qui rejoint la liste Rousset en 2021) est très loin de répondre aux exigences sociales et écologiques que nous nous fixons comme objectifs. Il est urgent d’en finir avec l’ère Rousset et sa politique de capitalisme vert qui pose plus de problèmes écologiques qu’elle n’en règle.
Dans ces élections, comme nous le faisons au quotidien dans les mobilisations, nous souhaitons défendre notre vision d’un monde qui répond aux besoins sociaux, écologiques, démocratiques. Pour ce faire, nous savons que c’est l’auto-organisation et la convergence des luttes existantes partout sur la région qu’il faut développer.
Voter comme on lutte
Que ce soit dans les entreprises, dans les théâtres occupés, dans la solidarité avec les migrantEs, dans les luttes des femmes, contre les grands projets inutiles… les mouvements sociaux montrent qu’une autre politique est possible, que d’autres choix sont possibles, que les gens ne se résignent pas toutes et tous, et cela est signe d’espoir.
Mais pour aller plus loin nous pensons qu’il faut aussi construire l’unité politique de la gauche qui lutte, de la gauche qui souhaite en finir avec le capitalisme. C’est pourquoi, comme militantEs et sympathisantEs du NPA de la région Nouvelle-Aquitaine, nous avons décidé de faire une liste commune avec les camarades de La France insoumise pour les élections régionales. Cette liste est un moyen de reconstruire des cadres collectifs, mais surtout de faire vivre une alternative radicale à la gauche du PS, de EÉLV et du PCF. Nous pensons qu’il y a urgence à rassembler les forces plutôt qu’à affirmer nos divisions. Nous pensons qu’il est possible de faire front avec celles et ceux qui ne se résignent pas au néolibéralisme et à l’autoritarisme. Le NPA en Lutte prend toute sa place dans la campagne et assume des têtes de liste en Charente, en Charente-Maritime, en Lot-et-Garonne, ainsi que la deuxième place en Gironde. Des camarades sont présents sur la liste et militent également dans la Vienne, en Dordogne, dans les Deux-Sèvres, dans les Landes, dans les Pyrénées-Atlantiques ou encore dans la Creuse. Nous relançons une dynamique autour de nous et de nouvelles personnes prennent contact avec nous.
C’est pourquoi, les 20 et 27 juin, nous appelons à voter comme nous luttons, en utilisant le bulletin « On est là ! » en région Nouvelle-Aquitaine.