Depuis des décennies, les travailleurs immigrés sans-papiers sont sau coeur du système économique et producteurs de richesses qui accroissent les dividendes des actionnaires. Ils payent leurs impôts, les cotisations à la sécurité sociale, mais faute de papiers en règle ne bénéficient pas des prestations en retour.
Depuis le 1er octobre, 6000 travailleurs sans-papiers employés dans le BTP, le gardiennage, la restauration, le nettoyage, l'aide aux personnes, l'intérim, notamment, sont en grève pour obtenir une régularisation globale et non pas au cas par cas.
Quant au ministère, il est plus préoccupé par son quota d'expulsions à accomplir que par la régularisation de travailleurs.
C'est pourquoi un collectif a lancé l'initiative d'une journée sans immigrés, le 1er mars, intitulé « 24 heures sans nous ».
Le NPA, qui soutient cette initiative, réaffirme son exigence d'une régularisation globale de tous les sans-papiers et de l'égalité des droits politiques, économiques et sociaux.
Le 1er mars 2010.