Suite à l’appel de l’AG des établissements en grève et du SNES 93, le 9 février à Saint-Denis, ils étaient le 11 février plus de 2 000 enseignants, parents et élèves à scander de l’Odéon au ministère : « Ni suppressions de postes/Ni précarité/C’est Chatel/Qui doit sauter ! ».
Près de 90 établissements étaient en grève ce jeudi, non seulement en Seine-Saint-Denis, d’où est parti le mouvement, mais aussi du Val-de-Marne, de Seine-et-Marne et de Paris. Quatre fois plus nombreux que la semaine précédente, enseignants, parents et élèves ne sont pas venus exprimer un « malaise » ou un rejet de la violence scolaire, mais bien le refus de la casse du service public d’éducation et d’une école libérale.
L’AG des grévistes réunie à la Bourse du travail de Paris après la manifestation a appelé à deux journées de grève et de mobilisation les 16 et 18 février. L’appel a été relayé par les syndicats qui veulent faire du 18 février, en particulier, une grande journée de convergence de la maternelle à l’université.
Les grévistes appellent tous leurs collègues des autres académies à rejoindre le mouvement dès le retour de leurs congés pour arriver à converger en mars et à construire une grève nationale de grande ampleur.