Le nombre de manifestants anti-Chatel a plus que doublé, passant de 2 000 le 11 février à 5 000 le 18 février. Si la Seine-Saint-Denis reste le département le plus représenté, des établissements de plus en plus nombreux venus du Val-de-Marne, des Hauts-de-Seine et de Paris sont venus grossir le cortège. L’appel des principales organisations syndicales du primaire en Seine-Saint-Denis a aussi contribué à une plus forte mobilisation des professeurs des écoles que lors des précédentes journées. L’ambiance de la manifestation du 18 février était, colorée, festive et énergique, à l’image de la détermination des enseignants face aux suppressions de postes.
Après que le ministère a refusé de recevoir ses représentants, l’Assemblée générale (AG) Île-de-France a renouvelé l’appel à l’extension vers les autres académies et appelé tous les établissements à organiser des AG dès la rentrée. Deux rendez-vous ont été lancés : le mercredi 10 mars, avec les personnels précaires de l’Éducation nationale,et le vendredi 12 mars, journée de grève nationale avec des manifestations dans toute la France, à l’appel de l’Intersyndicale du second degré. De nombreux participants poussent à reconduire la grève du 12 au 23 mars, journée d’appel unitaire interprofessionnelle sur l’emploi, les salaires et les retraites.