Les journées de mobilisation dans l’éducation les 19 et 20 mai n’ont guère fait recette chez les enseignants. La remontée symbolique dans les rectorats des pétitions contre la réforme de la formation des maîtres (masterisation et conditions de stage inacceptables) n’a été accompagnée que d’une poignée d’entre eux. Même dans l’académie de Créteil, fortement mobilisée en février et mars dernier, les troupes étaient maigres ; la manifestation parents-enseignants du 93 qui devait rejoindre le cortège devant le ministère n’a pas eu plus de succès. Il faut dire que le cafouillage entre les dates des 19 et 20, l’appel à une journée de « mobilisation » (et non de grève), qui plus est un mercredi après-midi dans certaines académies, ainsi que le succès tout relatif de la campagne de pétition n’ont pas encouragé les collègues à se mobiliser. Il est clair aussi qu’en cette période de l’année, un mouvement dans l’éducation est peu probable. Il faudra vraisemblablement pour cela attendre la rentrée et son lot de jeunes stagiaires et de précaires…