Pendant que Sarkozy jette 17 millions d’euros en pâture aux médias pour un prétendu redémarrage du site de Florange, la police déloge les manifestants qui bloquaient la voie ferrée permettant l’approvisionnement de la partie du site encore en fonctionnement. Et, pour ne pas être en reste, le tribunal des référés a autorisé la direction du groupe Arcelor-Mittal à faire appel aux forces de l’ordre pour dégager les grévistes qui bloquaient les expéditions et les accès ferrés. La direction, de son côté, tente de semer la division entre les salariéEs du site encore en activité et ceux qui sont en chômage partiel depuis plusieurs mois pour certains. Après le concert de soutien de dimanche après-midi qui a rassemblé plus de 800 personnes, Guy Bedos est venu apporter son soutien lundi aux sidérurgistes. La journée de mobilisation de la métallurgie prévue pour le 22 mars avec un rassemblement pour la sidérurgie à Florange est en point de mire. L’assemblée générale de lundi réunissant près d’un milliers de travailleurEs du site a décidé de poursuivre la lutte et de multiplier les actions. Dès ce mardi, le siège du groupe sidérurgique est bloqué par les salariéEs qui annoncent une manifestation à Paris pour mercredi. Le gouvernement et la direction du groupe tentent de gagner du temps jusqu’aux élections. L’extension de la lutte à l’ensemble de la sidérurgie et des initiatives en direction des salariéEs en lutte contre les fermetures de site et les licenciements dans les autres régions, les autres branches sont de plus en plus d’actualité.