Solidarité avec les salariés de Total
Le NPA soutient la lutte des salariés de Total qui occupent la raffinerie de Mardyck pour protester contre la mort programmée de leur entreprise.
Seule une mobilisation générale, un blocage des sites, peut imposer à la direction de renoncer à ses plans de restructuration.
Celle-ci avait cru désamorcer la lutte en annonçant le report de sa décision, après les élections régionales. Les salariés ont raison de refuser le calendrier de la direction qui a convoqué une réunion du CCE pour le 29 mars.
La fermeture de la raffinerie n’a d’autre justification que la rapacité des actionnaires de Total. Aujourd’hui la colère est à la hauteur des 7,8 milliards de profits encaissés pour 2009. Et si, élections obligent, la classe politique, jusqu’au gouvernement, fait mine de s’inquiéter du sort des travailleurs du site, les salariés ne peuvent compter que sur leur lutte pour sauver leurs emplois.
Cette lutte est celle de tous les salariés confrontés aux plans de licenciements et de fermetures de site qui se multiplient dans la région et qui touchent tous les secteurs d’activité.
A l’heure où gouvernement et patronat font payer à l’ensemble des travailleurs la facture de la crise du système capitaliste, il faut interdire les licenciements.
Une victoire des salariés de Total contribuerait à changer la donne, à montrer qu’il est possible de maintenir l’emploi en prenant sur les profits.
Pascale Montel,
tête de la liste « Tout changer, rien lâcher ! » présentée par le NPA
et soutenue par Olivier Besancenot.