La direction de Godyear Dunlop repart à l'attaque et vient d'annoncer sa décision de supprimer 820 emplois à Amiens Nord, soit plus de 50% du personnel employé sur le site.
Après avoir dû reculer en mars 2008, faute d'avoir respecté les procédures légales, la direction persiste dans sa volonté de faire payer la crise aux salariés.
Le ralentissement économique invoqué par la direction ne doit pas faire oublier les profits engrangés, année après année, par les grands groupes industriels et dont les salariés n'ont pas vu la couleur.
D'un côté le patronat de l'automobile empochent plusieurs milliars d'euros, de l'autre, les licenciements pleuvent chez les constructeurs et dans les entreprises travaillant pour l'automobile.
Du côté du MEDEF et du gouvernement Sarkozy-Fillon qui volent au secours des banquiers et des patrons, ce n'est que cynisme et mépris pour les salariés et leurs familles, victimes de ce drame social qu'est le chômage.
Pour les salariés de Goodyear Dunlop, l'urgence c'est de se mobiliser, dans l'unité, pour mettre en échec le plan de la direction, l'obliger à annuler les 820 licenciements prévus et exiger une loi d'interdiction des licenciements.
Cette exigence, le NPA la porte dans les mobilisations sociales et dans la campagne électorale pour les européennes.
Le 26 mai 2009.