Areva prévoit d’annoncer en décembre 2.700 à 2.900 suppressions d’emplois, dont 1.000 à 1200 en France, dans le cadre d’un "«plan stratégique» d’austérité" d'après la formule de Libération.
Dans la campagne électorale comme dans les mobilisations le NPA défendra une transition énergétique radicale articulant sortie du nucléaire en 10 ans et réduction des émissions de gaz à effet de serre. Cela doit passer par un développement massif des énergies renouvelables et la mise en place de politiques de sobriété et d’économies d’énergie.
Mais pour le NPA, la sortie du nucléaire en 10 ans implique dans le même temps la sauvegarde des emplois et des statuts des salarié-e-s du nucléaire et l'intégration de tous les sous-traitant-e-s et intérimaires dans un service public de l’énergie.
Pour le NPA, le droit de licenciement doit être supprimé. En cas de reconversion de la production, comme dans le cas d'une sortie du nucléaire ou de toute autre production nuisible pour l'environnement, la continuité de l’emploi du salarié doit être maintenue, en assurant son salaire, la poursuite de sa carrière et de sa formation.
Pour cela, la seule voie est de créer un grand service public de l’énergie, qui puisse organiser la transition énergétique tout en garantissant à ses salariés des conditions de travail et de salaire satisfaisantes.
Créer un tel service public nécessite d'exproprier les grands groupes de l'énergie, sans indemnité, ce qui permettra un contrôle de ce service public par ses salariées et ses usagers.
C'est la seule alternative pour mettre fin à cette course productiviste mortifère dictée par l'avidité de l'actionnariat des grands groupes.
Le 22 novembre 2011.