Publié le Dimanche 14 juillet 2013 à 23h40.

Fralib (13) : 1 000 jours de lutte

Site de Fralib à Géménos, vendredi 28 juin. À l’initiative de la CGT du site, avec un fort engagement de la Fédération de l’Agro CGT, de l’Union départementale, de l’Union locale d’Aubagne et la présence de la confédération avec le responsable de l’industrie Mohamed Oussedik, une rencontre festive a réunie 500 personnes.De nombreuses délégations d’entreprises étaient présentes, dont les plus visibles : Pilpa, Arkema, Arcelor Florange, Air France, Sanofi, Ford, Virgin, CGT chômeurs... de nombreux syndicalistes du coin (Sucre St Louis, Dockers, des membres d'UL, retraités...) et de la branche agroalimentaire.Après la visite de l’usine que les salariés souhaitent faire repartir dans le cadre d’une Scop, place au meeting et aux débats. Dénonciation de la politique gouvernementale et de ses renoncements, condamnation de la répression patronale fournissent le socle commun des préoccupations de ces militantEs confrontéEs à des licenciements et fermetures de site. Intervention combative d’Olivier Leberquier de Fralib pour qui « le capitalisme a fait son temps », appelant à la coordination des luttes et défendant le projet de Scop contre Unilever, et exigeant de Montebourg et Hollande qu’ils tiennent leurs promesses. Mais peu d’engagements de la part de Mohamed Oussedik qui rappelle dans une longue intervention la volonté de la CGT de mobiliser sur les salaires, l’emploi, et les retraites.

Pour une initiative nationaleAprès la paëlla, les interventions de représentants de Arcelor Florange, Ford, Sanofi, Kem One reviennent sur la nécessité de la coordination des luttes, d’une initiative nationale contre les licenciements et les fermetures de sites, la nécessaire liaison avec la bataille sur les retraites. La déclaration finale adoptée par tous les présents et l’appel des Sanofi à une rencontre à Sistéron le 5 septembre sont des pas dans ces directions. Et toutEs chantent une Internationale chaleureuse pour conclure.De telles initiatives renforcent les liens entre les équipes engagées dans des batailles difficiles, brisent l’espace d’une journée l’isolement ressenti par toutes et tous. C’est aussi ce qui donne l’énergie de continuer, comme l’on fait les Fralib le week-end dernier en bloquant la plateforme logistique de Fauverney près de Dijon où transitent les produits de plusieurs usines Unilever en Europe.

Correspondants