Depuis plusieurs jours, à Fumel, tous les ouvriers de Metaltemple, une entreprise sidérurgique, étaient en grève pour protester contre une fermeture quasi programmée.
L’usine est en procédure de redressement judiciaire et la décision du tribunal est prévue le 19 janvier. Les 130 emplois qui restent de cette usine emblématique de la lutte contre les licenciements sont menacés de disparition pour satisfaire la rapacité des actionnaires. Mais à Fumel, parce que c’est une ancienne et tenace habitude, on se bat : piquet de grève 24 h sur 24. L’intersyndicale (CGT-CFDT) en appelle à l’actionnaire principal et aux pouvoirs publics pour continuer l’activité sur le site de Fumel.
Le NPA 47 a répondu présent et mardi 16 décembre, Philippe Poutou est venu en soutien. Nous avons été reçus avec bienveillance par les métallos grévistes et les anciens bagarreurs solidaires.
Stopper le désastre social
Mais ce n’est pas tout : à Cuzorn, non loin de Fumel, l’entreprise Tarkett (revêtements de sols) ferme le 31 décembre, laissant 120 travailleurs sur le carreau. Sans oublier les 50 licenciements induits dans le bassin, cette seule année. Dix postes à l’hôpital et la ZEP sont également menacés, sans compter la fermeture annoncée de l’école emblématique du Chemin Rouge. Si l’on y ajoute la quasi-disparition de l’hôpital public de Villeneuve-sur-Lot, au profit d’un pôle santé pharaonique où le privé se taillera la part rentable des actes médicaux et laissera le public éponger les dettes, le gouffre est abyssal pour le nord du Lot-et-Garonne.
Déjà peu reluisante, la situation sociale devient dramatique. Depuis deux semaines, les populations manifestent pour faire converger les luttes. Les élus du canton s’y sont mêlés (UMP, PS), la clarté de l’organisation laisse à désirer...
Dans toutes ces contestations, le NPA 47 a affiché un soutien résolu et continu. Pour stopper ce désastre social : la démocratie et la convergence des luttes, la détermination à résister.
CorrespondantEs