Suite à la décision en référé du TGI en faveur du patron (libérer les accès de l’usine sous peine d’une amende de 150 € par infraction et par travailleur) dès le lendemain matin, vendredi 18 septembre, une intervention massive des forces de police a eu lieu contre le piquet de grève. 150 CRS aux portes ou aux alentours de l’usine ont ainsi permis à la direction de sortir quelques stocks.
Cette intervention n’a pas entamé la détermination des grévistes qui luttent contre la menace de 1100 licenciements dans une entreprise qui compte 1600 travailleurs. Elle avait été renforcée par les manifestations du jeudi 17, aussi bien celle des entreprises de métallurgie et de la chimie à la Bourse à Paris (où une délégation de Freescale était présente) que celle à Toulouse des entreprises de la région sous la menace de suppression d’emplois (outre Freescale, TDF, Continental, Thalès…). Les équipes du week-end n’ont pas repris le travail. Et la production est pratiquement toujours stoppée.
En attendant l’organisation d’actions plus importantes aujourd’hui, le comité de grève (soutenu par les sections CGT-CFDT-CFTC)et l’assemblée générale ont décidé de participer à la manifestation organisée demain, mardi 22 septembre, par les postiers et les cheminots toulousains.
Nous affirmerons ainsi notre volonté d’aller vers une coordination des différentes luttes du privé comme du public dont les intérêts son évidemment communs face à l’offensive conjointe patronale et gouvernementale.
Toulouse le 21 septembre.