Victoire judiciaire pour les salariéEs, répression contre les syndicalistes.
Mi-février, la Régie avait imposé le retour de la vente à bord des tickets de transport et la suppression des plexiglas qui participaient à protéger les conducteurEs. La CGT a porté l’affaire en justice et celle-ci lui a donné raison, reconnaissant que ces mesures « comportent un risque pour la santé et la sécurité des salariés ». Et pour cause ! Le nombre de cas avait explosé chez les machinistes dans les jours qui avaient suivi ces mesures. Une décision de justice contre les patrons qui est suffisamment rare pour être notée, mais le seul rétablissement des plexiglas ne suffira pas protéger les agentEs du Covid-19. D’ailleurs, les travailleurEs doivent encore se battre pour qu’elle soit appliquée, car la direction traîne des pieds pour communiquer l’information, dans l’entreprise comme à l’extérieur.
Non à la répression à la RATP : solidarité avec Ahmed !
Ahmed Berrahal, délégué CGT au dépôt de Flandre, est menacé par la direction et convoqué en entretien disciplinaire le 10 mai. Les motifs invoqués par la RATP ne sont que des prétextes pour attaquer un militant qui défend ses collègues au quotidien. En effet, il est accusé de harcèlement moral à l’encontre d’un chef, lui-même accusé de harcèlement sexuel !
En réalité, en s’en prenant à Ahmed, la direction cherche à faire taire les syndicalistes combatifs et vise l’ensemble des salariéEs. Si cette politique n’est pas récente, la chasse aux militantEs ouvriers s’accentue dans le contexte de l’ouverture à la concurrence : pour donner aux futurs investisseurs une image plus « lisse » de la RATP. Mais ces attaques ne sont pas isolées : dans toutes les entreprises, le patronat et le gouvernement répriment les travailleurEs qui combattent leur politique.
Pour soutenir Ahmed et dénoncer la répression patronale, soyons nombreuses et nombreux au rassemblement le lundi 10 mai à 12 h 30 place Lachambeaudie (Paris 12e) !