Le 28 octobre, les 26 salariés des chantiers Goïot à La Rochelle ont débrayé pendant trois heures à l’appel de la CGT. Ils ont tracé sur le sol une marelle symbolisant le parcours qui mène de Goïot… au Pôle Emploi. Le même jour, le groupe Navimo, leader de l’équipement nautique en Europe, qui possède les entreprises Goïot (sites de Saint-Herblain près de Nantes et de La Rochelle), et Plastimo à Lorient, annonçait au cours d’un comité d’entreprise extraordinaire la suppression de 83 emplois sur 190 à Lorient, et la fermeture du site de La Rochelle. Après la suppression de 45 postes sur les deux sites Goïot en janvier dernier, ce sont donc 26 salariés qui sont menacés de rester sur le carreau, dont la plupart ont entre vingt et trente ans d’ancienneté dans la boîte et pour lesquels on propose cinq à huit mutations sur Saint-Herblain… qui va lui aussi perdre des emplois ! Le marché de la plaisance se ralentit avec la crise et les patrons s’empressent de faire payer les salariés. L’objectif de cette première mobilisation était d’alerter l’opinion publique. Les négociations ont commencé mais le patron annonce une date butoir au 15 décembre.
Les Goïot sont assurés du soutien du NPA rochelais.