Mardi 6 janvier s’est tenue la première réunion des NAO et les syndicats ont exposé leurs revendications...
Le patron a déplacé au dernier moment la réunion à la Chambre de commerce et d’industrie (CCI). Bonne idée : la manifestation des grévistes a eu lieu en plein centre ville, et a rassemblé plus de 200 personnes, grévistes et soutiens, bruyamment réunis à proximité de la salle de réunion.Les délégués de la CGT sont venus faire le compte rendu des débats. Ils ont posé nos revendications : 100 euros d’augmentation mensuelle pour tous et 13e mois dès 2015. Les autres syndicats se sont calés sur cette dernière revendication, sauf FO qui ne réclame que 30 % du salaire brut de novembre. Ça montre au moins que le mouvement en fait réfléchir certains et impose le respect !La direction s’est montrée agressive contre nos camarades, les accusant d’être « des individus avec des méthodes de voyous » ! Mais elle a trouvé à qui parler et a dû en rabattre.
Le brasero continue à brûlerUne nouvelle assemblée générale s’est tenue aussitôt après sur le piquet de grève de la Fonderie. Là, une soixantaine de travailleurs ont décidé majoritairement de continuer à faire vivre le mouvement, en maintenant la flamme du brasero allumé jour et nuit jusqu’à la nouvelle réunion des NAO. Cette décision n’a pas été facile a prendre car elle représente un gros effort pour tenir 24h/24. Mais l’envie de le faire a été la plus forte et les camarades se sont inscrits pour prendre leur tour de garde. Les salariéEs sont une nouvelle fois appelés à faire grève ce jeudi 15 janvier et à manifester.Samedi 10, les 9 camarades qui avaient été assignés devant le tribunal entre les fêtes, alors qu’ils n’ont pas été condamnés, ont tous reçu une lettre recommandée les convoquant à un entretien préalable en vue d’une sanction disciplinaire, entretien qui aura lieu le lundi 19 janvier. La direction cherche à se venger de la grève en attaquant ceux qui animent le mouvement.Mais tout ça pourrait bien se retourner contre elle. Personne ne peut admettre ces attaques. Des raisons supplémentaires d’entrer en lutte !
Correspondant