Publié le Mardi 26 septembre 2023 à 16h00.

Montpellier : Des salariéEs précaires d’Onet en lutte

En grève depuis le 13 septembre, les salariéEs d’Onet du CHU Lapeyronie à Montpellier luttent pour leurs salaires et leurs conditions de travail.

C’est la mise en place de contrôles électroniques (sous forme de scanettes) à l’entrée de chaque bureau à nettoyer qui a mis le feu aux poudres : une perte de temps et une humiliation difficile à supporter quand on fait déjà un travail difficile et mal payé. 

Le salaire ensuite, parce qu’on ne peut pas vivre avec un Smic, c’est un treizième mois qui est revendiqué. Et arrêter de mettre les salariéEs en « absence autorisée non compensée », terme technocratique qui signifie que vous perdez vos heures au motif que la direction n’a pas trouvé de site d’affectation après une perte de chantier : joies et réalités de la sous-traitance ordinaire !

Ce sont très majoritairement des femmes qui réalisent ce travail, souvent à temps partiel, prenant leur poste à 5 h 30 ou 6 heures le matin. Elles nettoient les couloirs, les bureaux, les toilettes, n’ont pas accès aux chambres des malades, réservées aux employéEs du CHU.

Souriantes et déterminées

Invisibles toute l’année, elles sont présentes depuis 10 jours devant l’entrée de Lapeyronie, tôt le matin, souriantes et déterminées : « On lâche rien ». Elles sont soutenues par la CGT d’ONET et la CGT du CHU.

Un rassemblement de soutien a été organisé vendredi 22 septembre à 7 h 30. Une centaine de personnes, militantEs de syndicats, de partis politiques, étudiantEs, salariéEs, retraitéEs ont partagé le plantureux petit déjeuner préparé par les grévistes. ChacunE a contribué à la caisse de grève, abondée aussi par La CGT du CHU et le syndicat SUD chimie de Sanofi: https://www.cotizup.com/onet-mtp

Le NPA34 était présent au rassemblement ainsi que les jours précédents sur le piquet de grève et soutiendra toute initiative de solidarité avec les salariéEs.