Publié le Mercredi 31 octobre 2012 à 18h57.

Opposition de gauche toulousaine

 

La manifestation unitaire toulousaine d’interpellation des congressistes du Parti socialiste, ce samedi 27 octobre, « Le changement, c’est pour quand ? », a rassemblé un millier de manifestants qui ont battu le pavé de la place Esquirol à la place du Salin.

En tête, les Sanofi avec leur intersyndicale au complet (CFDT-SUD-CGT-CFTC-FO-CGC), remontés contre Montebourg qui, le 24 septembre, veille du CCE, s’est fait le porte-parole de $anofric, trahissant sa promesse de se « tenir à leurs côtés », et l’intersyndicale France 3 Midi-Pyrénées, en grève illimitée à compter de ce vendredi 26 octobre à minuit, autour du camion sono intersyndical Solidaires, FSU et CGT… Suivaient les associatifs, avec une forte représentation d’ATTAC 31, en pointe depuis la manif du 30 septembre contre le TSCG pour dénoncer « l’Europe austéritaire », les comités locaux du Collectif dette (CAC 31), le DAL… Puis les politiques, avec un Front de Gauche presque au complet, puisqu’une délégation de militantEs du PCF avait passé outre la consigne de leur secrétariat départemental de ne pas participer à la manifestation, avec un Parti de Gauche très fortement représenté, GA, C&A, PCOF et Fase… Juste devant EÉLV, le NPA 31 fermait la marche, avec sa banderole toute fraîche peinte pour la circonstance : « De gauche comme de droite, l’austérité on la combat ».

En fin de manifestation, ont pris la parole : l’intersyndicale des Sanofi, celle de France 3, le PG, EÉLV et le NPA. La conclusion est revenue à Solidaires, parlant aussi pour la FSU et la CGT, avec un appel à mettre le paquet pour le 14 novembre. Car tout le monde de cet embryon d’opposition de gauche toulousaine souhaite que les intersyndicales des Sanofi et de France 3 prennent l’initiative de lancer une interpro intersyndicale des boîtes en lutte pour préparer un 14 novembre de grève et de manifestation.

À Toulouse, c’est du côté du sud de l’Europe que nous tournons nos regards, avec la ferme intention de tout faire pour nous associer à la grève générale qui s’y prépare.

Acte 1, scène 1 donc, de la naissance d’une opposition de gauche toulousaine à la politique sociale-libérale du gouvernement Ayrault. La scène 2 sera le 14 novembre. La scène 3 est à construire : le CAC 31, cette fois-ci avec toutes ses composantes du FdG (PCF compris), EÉLV, le NPA, Attacet ses trois syndicats, Solidaires, FSU et CGT, organise un meeting avec des porte-parole nationaux, le 29 novembre contre l’austérité de la Troïka, de Hollande et de Ayrault, pour une Europe sociale, écologiste et démocratique.