Les dossiers des quatre repreneurs viennent d’être refusés par le tribunal de commerce. Il faut refuser que ce soit la fin ! Comme le dit le secrétaire de l’Union départementale CGT Régis Gasse « ce n'est pas le moment de baisser les bras. La responsabilité est du côté du gouvernement ! Il faut nationaliser ! »Les 470 salariéEs de Pétroplus et la population ont vécu dans l’angoisse depuis des mois. Cette situation, la course aux repreneurs, encouragée par les représentants du pouvoir, ont des conséquences graves sur le moral et la santé des travailleurs.Le gouvernement est frappé d’impuissance lorsqu’il s’agit de stopper les fermetures d’entreprises et les licenciements en cascade, de faire payer les responsables, pour la simple raison qu’il se refuse à toucher aux intérêts du grand patronat. Par exemple, Shell s’en tire sans dommage, alors que le groupe pétrolier est à l’origine de la vente de la raffinerie à Pétroplus et de la pollution du site.Il est possible de prendre des mesures énergiques pour empêcher l’impunité des licencieurs, pour imposer l’interdiction des licenciements, réquisitionner afin de maintenir tous les emplois. C’est possible, c’est pour cette stratégie-là qu’avaient opté par exemple les syndicats et les travailleurs de M-real, appuyés par le « Collectif pour le maintien et le développement de l’emploi chez M-real comme ailleurs ». Pas de repreneur ? Expropriation !Correspondant
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