La direction a obtenu, lors de la réunion du comité central d’entreprise du lundi 29 mars, l’acceptation par une majorité d’élus des syndicats FO, CFTC, CGE-CGC et CFDT, de la consultation sur le plan de « sauvegarde » de l’emploi. Grave décision car, dès lors qu’un avis, même défavorable, est donné, la direction obtient le feu vert pour fermer le site et procéder aux licenciements. Pourtant, pour la CGT, le PSE est toujours complètement injustifié car il ne mesure la compétitivité du site de Dreux que dans le cadre réduit du secteur « télévision » et non dans le cadre de l’entité globale concernée de Philips France. Pourtant le tribunal de grande instance de Chartres, le 19 février, et la direction départementale du travail avaient confirmé le caractère contestable du PSE. Si celui-ci s’engage, cela va accroître les divisions entre les salariés qui préfèrent partir avec des primes de 54 000 à 73 000 euros brut, obtenues par la lutte, et ceux qui, comme le syndicat CGT, veulent obtenir le maintien d’une activité industrielle sur le site.