Les salariéEs de Vencorex sont en grève illimitée et mobiliséEs contre la fermeture du site, avec comme conséquence près de 480 emplois directs supprimés. Le site d’Arkema de Jarrie est aussi menacé, car fourni en sel par Vencorex. Près de 5000 emplois indirects sont concernés. D’autres usines comme Suez ou Framatome sont mises en danger quand le gouvernement parle de « réindustrialisation de la France ».
Mercredi 30 octobre près de 1200 personnes ont manifesté pour défendre leur emploi et l’activité (substances pour peinture et vernis industriels). L’entreprise Vencorex, fragilisée par la concurrence chinoise et un actionnariat qui recherche des taux de rendement intenables, ne trouve pas de repreneur sérieux. L’actuel propose de garder 25 salariéEs ! Les syndicats qui signalent près de 35 000 suppressions d’emplois dans la chimie cette année, demandent au gouvernement une nationalisation pour sécuriser cette activité. De nombreux éluEs locaux et soutiens étaient présentEs à la manifestation (PCF, FI, LO, NPA-l’Anticapitaliste, UCL).
Le NPA38 apporte tout son soutien aux salariéEs en lutte face à un capitalisme sauvage qui met en concurrence les salariéEs au niveau mondial. Dans tous les cas, les salariéEs n’ont pas à faire les frais des guerres économiques comme ici dans le secteur de la chimie. L’interdiction des licenciements doit être imposée, financée par les profits capitalistes, pour maintenir les emplois et les salaires, condition pour discuter du maintien d’une activité qui peut faire débat par ailleurs sur le plan écologique.
Sophie Binet sera présente sur le site le 7 novembre et l’intersyndicale appelle à poursuivre le mouvement.
Correspondant, Grenoble, le 1er novembre 2024