Le 19 décembre, des grévistes de Sanofi Quetigny, avec des membres du comité de soutien (Solidaires, NPA...), sont allés à Antony, où avait lieu le comité central d’entreprise (CCE) sur la cession de leur site au façonnier Delpharm. La majorité des représentants du personnel a voté une délibération estimant ne pas disposer des éléments pour se prononcer. Mais deux élus CGC ont rendu un avis qui permet à Sanofi d’avoir les mains libres... Néanmoins le CCE soutient une action en justice contre la cession, dont l’audience aura lieu le 28 janvier.
La direction a versé 5 000 euros pour ramener la paix sociale, et annonce 15 000 de plus si la cession se passe bien... Après 7 semaines de grève, les salariéEs ont dû arrêter, mais pour eux, ça reste Non à la cession ! Ils et elles ne sont pas à vendre !Pourtant, certains voudraient qu’ils la ferment : la quasi-totalité de la municipalité de Quetigny (majorité PS-PC-Solidarité 21-EÉLV), avec cinq élus de droite, a refusé de soumettre au vote un vœu pour verser 5 000 euros aux grévistes...
À Antony étaient présents des représentants d’Elbeuf, Ampilly, et d’autres sites : des liens se tissent. Déjà, des grévistes d’Ampilly sont venus rencontrer ceux de Quetigny. Le comité de soutien (Solidaires, FSU, Gauche alternative, Ensemble, PG et NPA) a fait des collectes, des soutiens financiers significatifs sont parvenus, et une pétition en ligne est en cours…Une réunion publique a eu lieu en soutien aux grévistes qui ont également abordé la qualité des produits : à Quetigny, les contrôles, auparavant très stricts, ont été fortement réduits. Au moment où des doutes croissants existent sur certains fournisseurs de génériques, cela choque les salariéEs et concerne les citoyenNEs.
Mettons fin aux profits privés sur la santé publique : socialisation de Sanofi et de l’industrie pharmaceutique !