Publié le Dimanche 14 juillet 2013 à 23h31.

TRW. Alle zusammen ! Tous ensemble !

Les TRW était à Düsseldorf le 4 juillet pour manifester à l'occasion d'une réunion du comité de groupe européen. L’occasion de réaffirmer leur opposition à la fermeture annoncée du site de Longvic (cf. Tout est à nous ! n°195).Départ de Dijon en pleine nuit, 2/3 des salariés de l'usine piaffent au pied des cars, avec banderoles et fûts recyclés façon tambours, et casquettes rouges syndicales. Départ un peu rageur des salariés qui vont manifester au siège de TRW Europe : médias et élus politiques se sont décommandés au dernier moment, malgré les soutiens verbaux.

« Internationale Solidarität »C'est la conclusion de l'intervention de Robert Sadowsky, au nom d'IG Metall, lors du meeting devant le bâtiment où se tenait la réunion. En effet la même politique vise tous les sites et des liens se sont créés déjà lors de la lutte contre la fermeture de Ramonchamp. 300 travailleurs de TRW sont rassemblés, échangeant les casquettes syndicales entre salariés de Longvic et de Schalke.À Schalke, sur 500 emplois, plus de 100 ont été supprimés en 2012, dont 35 licenciements secs, et 38 sont prévus en 2013. Le patron exige une baisse des salaires de 15 %, menaçant de délocaliser. Il met en parallèle les salaires en Pologne... à 600 euros mensuels. Pourtant, en Pologne, on apprend qu'il est déjà question de transfert vers la Roumanie... Et la disparition de l'usine de Longvic, ce sont encore 148 emplois en moins.La manifestation s'est ensuite regroupée au siège de TRW où, malgré l'insistance des délégués allemands et de l'avocat, la direction a refusé tout contact. Selon le délégué d'IG Metall, la grève n'est pas encore à l'ordre du jour. Pourtant il ne faut pas laisser retomber l'effort de mobilisation durant l'été.Les salariés de TRW veulent continuer à maintenir la pression pour rester visibles et développer les liens internationaux avec les autres sites. Pourquoi pas un rassemblement TRW en Pologne, avec des salariés d'Allemagne et de France ? Et préparer une lutte coordonnée de tous les sites.

Correspondant