La lutte des salarié.e.s de Luxfer de Gerzat dans le Puy de Dôme(seule usine en Europe qui fabrique des bouteilles d’aluminium pour l’oxygène) a commencé depuis plusieurs mois afin d’empêcher leur direction anglaise de mettre la main basse sur les machines et de détruire leurs outils de travail.
Les salarié.e.s réclame la nationalisation et la réquisition de leur entreprise dont l’activité est indispensable. Lors de cette crise sanitaire, le manque de bouteilles d’oxygène nécessaires pour les hôpitaux et les pompiers, c’est montré flagrant.
Le gouvernement Macron fait la sourde oreille et refuse de répondre à cette revendication. Donc les salarié.e.s, face au mépris de la classe dirigeante, tiennent bon et sont décider contre vents et marées à poursuivre leur mobilisation afin de relancer leur usine pour fabriquer de nouveaux des bouteilles d’oxygène qui manque tant, sous leur contrôle et avec leur savoir faire mais aussi de maintenir l’emploi dans la région.
C’est pour cela qu’un nouveau rassemblement a été organisé par la CGT le 25 juin devant l’usine pour soutenir les salariés en lutte pour sauver leur usine.
De nombreux syndicats (CGT, FO, FSU, Solidaires, UNEF, CFDT) mais aussi des partis politiques (PS, EELV, FI, PCF, générations, NPA, LO) ont répondu à l’appel.
Environ un milliers de personnes y ont participé tout au long de la journée, qui a été rythmé, par des prises de paroles des différents syndicats avec la présence de Philippe Martinez de la CGT, des représentants des différents secteurs (GMS, renault Truck, la santé, Aubert et Duval, constellium...) , puis des partis politiques ( le PS avec Glucksmann, la FI avec Mélenchon, EELV, génération avec la présence de député, le PCF et pour finir l’intervention du NPA a deux voix.
Cette belle journée de luttes, n’est que le début de la mobilisation face aux multiples attaques mis en place contre le monde du travail par le système capitaliste. Nous devons être prêt à nous mobiliser à coté des camarades de Luxfer, qui continuent leur combat contre les patrons voyous et pour empêcher la fermeture de l’usine, mais aussi de tous les autres salariés qui lutte contre les licenciements et les suppressions de postes.