Le sommet européen informel qui se tient à Bruxelles prétend discuter de solutions à la crise grecque. Cette crise n'est pas celle de la Grèce mais bien celle de l'Union européenne soumise à la volonté des banques et des gouvernements qui les servent. Elle est la conséquence de politiques qui ne visent qu'à entretenir la course au profit des financiers. Les dirigeants de cette Europe capitaliste refusent d'entendre la volonté du peuple grec qui a rejeté les politiques d'austérité comme les partis qui ont voulu les lui imposer. Ils veulent imposer à tous les peuples leur pacte budgétaire, c'est à dire l’austérité comme seul horizon.
Ces politiques conduisent à la récession économique non seulement en Grèce mais dans tous les pays d'Europe.
Les travailleurs et le peuple grecs ne sont en rien responsables de la dette que l'on voudrait leur faire payer. C'est aux fauteurs de crise de payer, les grands groupes industriels et financiers. Il n'y a pas d'autre issue que d'imposer un moratoire sur le paiement de la dette en vue de son annulation.
Le NPA apporte son soutien le plus total au peuple grec. Sa lutte est la nôtre. Nous souhaitons qu'il réussisse à imposer dans les élections comme dans les mobilisations un gouvernement de toute la gauche sociale et politique qui refuse l'austérité et soit en mesure d'imposer l'annulation de la dette. C’est dans cette perspective que nous souhaitons que se rassemblent toutes les forces anti-austérité comme Syrisa, Antarsya, le KKE et les syndicats.
Montreuil, le 24 mai 2012