A Saint-Denis, devant le lycée Paul Eluard, et à Montreuil, au lycée Jean Jaurès, les forces de police sont intervenues avec beaucoup de brutalité et de violence contre des lycéens rassemblés et en lutte contre la réforme des retraites.
A Montreuil, un jeune a été blessé au visage par un tir de flash-ball. Ce n'est pas la première fois qu'à Montreuil, les forces de police utilisent flash-ball et même taser.
Le NPA condamne le recours à la violence policière, par le gouvernement, violence utilisée pour faire taire et museler les jeunes.
Effet, à Chambéry des lycéens ont été chargés et matraqués par des gendarmes mobiles, à Remiremont, des gaz lacrymogènes ont été utilisés contre des jeunes, et à Besançon une lycéenne a été matraquée par la police.
Le gouvernement a peur de la mobilisation de la jeunesse. Il répète en boucle que les jeunes ne sont pas concernés par cette réforme, qu'ils sont manipulés, qu'ils ne doivent pas manifester.
Depuis le 12 octobre, dans les lycées, les universités la mobilisation se développe.
Les 13 et 14 octobre, des milliers de lycéens ont manifesté dans toute une série de villes. A Toulouse, ils étaient nombreux parmi les 20 000 manifestants, aujourd'hui 14 octobre, et, à Brest, par exemple, les lycéens étaient 2500 en manifestation.
Les lycéens et les étudiants ont bien compris que reculer l'âge de départ en retraite et augmenter les annuités pour une retraite à taux plein, alors qu'il y a entre 4 et 5 millions de chômeurs, c'est leur supprimer l'accès à l'emploi et leur péparer une retraite de misère, sanction d'une carrière incomplète.
Le NPA soutient les mobilisations des lycéens et des étudiants pour le retrait de la réforme des retraites et exige du gouvernement qu'il cesse d'utiliser violence et provocations policières pour empêcher la jeunesse de s'exprimer.
Le 14 octobre 2010.